Mais cette ouverture légèrement orientée à la hausse a laissé place à un retour sous les 4 200 points. La tendance reste plombée par les tensions géopolitiques entre la Russie et l'Ukraine d'autant plus que la Russie devrait dresser une liste des produits alimentaires occidentaux frappés d'interdiction ou dont les importations seront limitées en Russie.
Ces tensions seront amplifiées par la prudence des opérateurs avant les décisions de la Banque d'Angleterre et de la Banque centrale européenne sur leurs taux, à la mi-journée. La teneur des débats ne devrait pas réserver de surprises mais la question de l'inflation ne sera pas éludée pour autant, alors qu'elle est ressortie à 0,4% en juillet. Sur le front des entreprises, l'actualité devient de plus en plus mince à l'approche de la trêve estivale.
En tête du CAC, on retrouve Renault qui reprend 1,5% sur les 60 euros, après son repli la veille lié à son exposition à la Russie.
Accor gagne 0,78% à 34,835 euros alors que Credit Suisse relève sa recommandation sur la valeur de « sous-performance » à « neutre ».
Crédit Agricole cède 0,43% à 10,535 malgré UBS qui recommande toujours l'achat de la bancaire avec un objectif de cours relevé à 13,30 euros
Vivendi à « pondération en ligne » sur le titre relève son cours cible à 20,50 euros, contre 19,75 euros. Le titre du conglomérat ne réagit pas et perd 0,15% à 19,43 euros.
Bonduelle (stable à 21 euros), a publié une croissance de son activité de 1,3% à 1,92 milliard d'euros. En termes de perspectives, le groupe table sur une rentabilité opérationnelle courante de près de 107 millions d'euros pour son exercice clos en juin dernier, en haut de sa fourchette annoncée en février.
Sur le marché des changes, l'euro reste stable à 1,3382 dollar. Le WTI et le Brent se négocient respectivement à 96,85 dollars et à 104,50 dollars. L'once d'or reste ferme à 1 306 dollars avec le regain de l'aversion au risque.
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