Après un mardi compliqué, Wall Street peine à rebondir

La Bourse de New York a fini en baisse mercredi, pénalisée par le recul du secteur de l'énergie, le Dow et le S&P-500 accusant leur plus fort repli mensuel depuis janvier 2016, sur fond de craintes d'une accélération des hausses de taux d'intérêt aux Etats-Unis.
(Crédits : Andrew Kelly)

Le compartiment des valeurs de l'énergie a perdu 2,29%, dans le sillage du recul des cours du pétrole. Le baril de brut léger américain a lâché plus de 2,3% et le Brent plus de 1,3%, après l'annonce d'une hausse plus forte que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis.

Les trois indices, qui avaient ouvert en hausse, ont progressivement réduit leurs gains pour finir dans le rouge. L'indice Dow Jones a abandonné 380,83 points, soit 1,5%, à 25.029,20, avec une seule valeur dans le vert, United Technologies, qui a pris 0,6%. Le Standard & Poor's 500, plus large, a lâché 30,45 points, soit 1,10%, à 2.713,83. Sur le mois, le premier affiche un repli de 4,28% et le second de 3,89%.

Le Nasdaq Composite a cédé 57,34 points, soit 0,78%, à 7.273,01. L'indice à forte composante technologique a perdu 1,87% en février, sa plus forte baisse depuis octobre 2016. L'indice de volatilité du CBOE a gagné 1,26 point à 19,85, à un pic de clôture d'une semaine.

Mardi, le discours très optimiste de Jerome Powell devant la commission des services financiers de la Chambre des Représentants, a relancé les spéculations sur une possible accélération du rythme des hausses de taux aux Etats-Unis.

"Les investisseurs tentent toujours d'intégrer ce que la Fed va faire entre maintenant et la fin de l'année, et Powell a donné un signal de durcissement", relève Bucky Hellwig, vice-président chez BB&T Wealth Management.

Le président de la Fed s'exprimera jeudi devant la commission bancaire du Sénat.

Lire aussi : Jerome Powell (Fed) inquiète Wall Street qui décroche

Rendements en baisse

Sur le front des indicateurs, la croissance américaine a été revue en légère baisse au quatrième trimestre, la vigueur des dépenses des ménages ayant pesé sur le commerce extérieur et le niveau des stocks. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a augmenté de 2,5% en rythme annualisé au cours des trois derniers mois de 2017, contre une première estimation de 2,6%..

Le nombre des promesses de vente dans l'immobilier ancien a baissé contre toute attente en janvier, au plus bas depuis plus de trois ans, attestant à son tour d'un possible ralentissement du marché immobilier.

La croissance de l'activité manufacturière dans la région de Chicago a, elle, ralenti plus nettement que prévu en février après son tassement du mois précédent.

Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à 10 ans est reparti à la baisse, sous la barre des 2,88%.

Le dollar a gagné 0,34% face à un panier de devises de référence, amplifiant sa hausse de la veille, après avoir touché un plus haut de cinq semaines. Le billet vert a enregistré en février sa meilleure performance mensuelle depuis novembre 2016.

L'euro a perdu 0,27% autour de 1,2198, son plus bas niveau depuis la mi-janvier.

(avec agences)

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Commentaires 4
à écrit le 01/03/2018 à 9:00
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Et comme les bourses mondiales ne font que suivre wall street depuis leurs créations ben c'est toutes les bourses du monde qui baisse. A quoi servent donc les autres places boursières ?

le 01/03/2018 à 12:20
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A occuper un temps d'antenne encore plus grand. Tous les jours la même Messe autour "des" places boursières qui regroupent au final les mêmes boursicoteurs et la bonne parole qui l'accompagne avec la justification de l'ordre établi.....:)

le 01/03/2018 à 12:53
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Ou bien à maquiller le déclin flagrant de l'Europe, déjà qu'ils nous l'imposent en force le concept du consortium financier européen ils ne peuvent pas nous dire que nuls comme ils sont l'europe ne peut que couler. Mais bon après des décennies de...

le 01/03/2018 à 12:54
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Ou bien à maquiller le déclin flagrant de l'Europe, déjà qu'ils nous l'imposent en force le concept du consortium financier européen ils ne peuvent pas nous dire que nuls comme ils sont l'europe ne peut que couler. Mais bon après des décennies de...

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