Grâce à la Réserve fédérale, les marchés repartent de l'avant

Par latribune.fr  |   |  425  mots
(Crédits : Ralph Orlowski)
La Banque centrale américaine va accorder des facilités de crédits destinés aux entreprises. Une mesure saluée par les Bourses.

Au lendemain d'une forte chute, la Bourse de Paris a rebondi ce mardi. Après avoir évolué dans le rouge pendant une bonne partie de la journée, l'indice parisien a profité de l'annonce de nouvelles mesures de soutien de la Réserve fédérale américaine. Mais il n'a regagné qu'une petite partie des pertes de la veille, signe de l'inquiétude toujours grande des investisseurs face à la progression de l'épidémie du coronavirus.

Le CAC 40 a ainsi repris 2,8%, finissant tout près de la barre symbolique des 4.000 points. A Francfort, le Dax a gagné 2,6%. Le Footsie londonien a progressé de 2,8%. Et la Bourse de Madrid a bondi de 6,4%. A Wall Street, qui avait chuté de 12% lundi, les gains étaient encore plus importants. Vers 17h35, le Dow Jones gagnait 3,5%, le S&P 500 progressait de 4,8% et le Nasdaq reprenait 5,2%.

Plus tôt dans la journée, le Nikkei japonais avait terminé sur une hausse de 0,1% et le Kospi coréen avait reculé de 2,5%. La Bourse de Hong Kong avait repris 0,9% mais celle de Shanghai avait baissé de 0,3%. En Australie, l'ASX 200 a rebondi de 5,8% après avoir enregistré lundi la pire séance de son histoire.

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Mesures de la Fed

Cette hausse a été alimentée par les nouvelles mesures de la Réserve fédérale, très active pour tenter de juguler l'impact du coronavirus sur l'économie et les marchés. Mardi, la Banque centrale américaine a annoncé qu'elle allait accorder des facilités de crédits destinés aux entreprises  les plus affectées. L'objectif est d'empêcher des difficultés de remboursements des prêts qui accéléreraient les dommages économiques causés par le coronavirus.

Par ailleurs, plusieurs Etats ont annoncé des mesures de soutien à l'économie. En France, le gouvernement prévoit un plan de soutien pour éviter les faillites, défaillances d'entreprises et des vagues de licenciements massifs. Son coût est estimé à 45 milliards d'euros. Aux Etats-Unis, Donald Trump va proposer au Congrès un plan de relance de 850 milliards de dollars.

La situation reste éminemment critique avec une progression inexorable du coronavirus qui va de pair avec des confinements massifs aux répercussions conséquentes sur l'économie.

La France, après l'Espagne et l'Italie, entre ainsi mardi en confinement général, et l'Europe ferme ses frontières pour freiner la propagation du coronavirus, qualifiée par l'Organisation mondiale de la santé de "crise sanitaire mondiale majeure de notre époque".