L'euro perd du terrain avec le ralentissement de l'économie en zone euro

La croissance de l'activité du secteur manufacturier dans la zone euro a légèrement ralenti en avril, selon Markit Economics. Une nouvelle qui pèse sur l'euro qui accélère à la baisse face à ses principales contreparties. Il perd du terrain face au dollar et cède 0,48% pour s'échanger autour des 1,146$. La monnaie unique recule aussi de 0,42% face au à 133,97 yens.
La reprise est inégale en zone euro. "Les voyants sont au rouge, notamment en France et en Grèce où l'accélération de la contraction en ce début de deuxième trimestre rend la situation particulièrement alarmante

La croissance de l'activité du secteur manufacturier dans la zone euro a légèrement ralenti en avril, selon Markit Economics. Une nouvelle qui pèse sur l'euro qui accélère à la baisse face à ses principales contreparties. Il perd du terrain face au dollar et cède 0,48% pour s'échanger autour des 1,146$. La monnaie unique recule aussi de 0,42% face au à 133,97 yens.

L'indice PMI du secteur manufacturier de la zone euro est en effet ressorti en légère baisse à 52 en avril, contre 52,2 en mars. Bien que la croissance ralentisse, l'indice PMI est toutefois légèrement supérieur à l'estimation provisoire de 51,9 publiée le 23 avril.

Selon Chris Williamson, le chef économiste chez Markit, "La croissance se poursuit dans le secteur manufacturier de la zone euro, mais le fléchissement du taux d'expansion va porter un coup d'arrêt à l'optimisme de ceux qui pensaient que le programme d'assouplissement quantitatif de la BCE devait garantir le retour à la croissance de la région», prévient Markit.

Si l'économiste souligne que le programme d'assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne (BCE) n'en est "qu'à ses débuts" et que compte tenu des inquiétudes à l'égard de la Grèce, "il n'est pas surprenant que le chemin de la reprise soit chaotique", il met toutefois en garde contre un excès d'optimisme de la part des gouvernements nationaux.

Car la reprise est inégale en zone euro. "Les voyants sont au rouge, notamment en France et en Grèce où l'accélération de la contraction en ce début de deuxième trimestre rend la situation particulièrement alarmante. Le ralentissement de la croissance en Allemagne et en Irlande alimente également les inquiétudes", ajoute-t-il.

"En outre, associé aux dernières données PMI flash sur le secteur des services, qui signalent une poursuite de la croissance dans ce secteur, l'indice PMI du secteur manufacturier reste conforme à une hausse trimestrielle du PIB de la zone euro de 0,4%", note l'économiste. Les indices des prix sont également orientés à la hausse et les effectifs manufacturiers affichent leur plus forte progression depuis le milieu de l'année 2011.

Au final, à l'exception de la France où « les dernières données PMI mettent en évidence une nouvelle contraction du secteur manufacturier français en avril", "Les décideurs devraient donc demeurer confiants et voir dans ces résultats les signes que la zone euro s'achemine progressivement vers la reprise", conclut le chef économiste de Markit.

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