CAC40 : efface presque toutes ses pertes malgré tension taux

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris (-0,2%) a pratiquement effacé toutes ses pertes initiales (jusqu'à -1% ce matin) et gravite vers 7.330 points, s'appuyant sur 'PMI' européens encourageants.

Ainsi, l'indice PMI flash composite de l'activité globale en France, calculé par S&P Global, s'est redressé de 49,1 en janvier à 51,6 : l'indice évolue en territoire positif pour la première fois depuis octobre 2022 et inscrit son meilleur score depuis juillet dernier.

L'évolution de la conjoncture a toutefois nettement divergé entre secteurs : les fabricants ont signalé une baisse de la production pour un neuvième mois consécutif, alors que les prestataires de services ont vu la première hausse de leur activité depuis quatre mois.

Par ailleurs, selon son estimation flash, l'indice PMI composite S&P Global de l'activité de la zone euro s'est redressé pour un quatrième mois consécutif en février, à 52,3 contre 50,3 en janvier, il signale ainsi la plus forte croissance du secteur privé depuis mai 2022.

La journée a également été marquée par la publication de l'indice mesurant le moral des investisseurs en Allemagne, compilé par l'institut d'études économiques ZEW.

Le produit intérieur brut (PIB) de l'OCDE a augmenté de 0,3 % en glissement trimestriel au quatrième trimestre 2022, contre une croissance de 0,4 % au trimestre précédent, selon des estimations provisoires. Les taux de croissance trimestriels de l'OCDE sont restés faibles tout au long de 2022 dans un contexte d'inflation élevée et de hausse des taux d'intérêt. Dans le G7, la croissance du PIB en glissement trimestriel a également légèrement ralenti au quatrième 2022, à 0,4% contre 0,5% au T3 2022.

Ce résultat reflète une situation contrastée parmi les pays du G7. D'une part, la croissance est devenue négative en Allemagne et en Italie (moins 0,2% et moins 0,1% respectivement) et a ralenti à 0,4 % au Canada et à 0,7 % aux États-Unis.

En revanche, le PIB a augmenté de 0,2% au Japon après une contraction de 0,3 % au troisième trimestre 2022, et est resté stable au Royaume-Uni après une contraction de 0,2% au trimestre précédent.

Au quatrième trimestre 2022, le PIB de l'OCDE a dépassé son niveau d'avant la pandémie (quatrième trimestre 2019) de 3,8 %. Les premières estimations de la croissance annuelle du PIB indiquent que le PIB a continué de croître dans la zone OCDE en 2022 (2,9%), mais à un rythme plus modéré qu'en 2021 (5,7%) lorsque les économies se remettaient de l'impact immédiat de la pandémie de Covid-19.

Le sentiment des investisseurs s'est amélioré plus que prévu en Allemagne au mois de février, poursuivant ainsi sa remontée entamée à l'automne: l'indice mensuel 'ZEW' (institut basé à Mannheim) s'est établi à 28,1 ce mois-ci, contre 16,9 en janvier et -23,3 en décembre, là où les économistes prévoyaient un rebond plus limité, autour de 23.

Le sous-indice mesurant les conditions actuelles s'est lui aussi amélioré, affichant une progression de 13,5 à -45,1 points, alors que le consensus l'attendait à -50.

Dans le secteur financier, les anticipations de remontée des taux d'intérêt s'inscrivent, elles, à un plus haut depuis 2004, fait remarquer le président de l'institut ZEW Achim Wambach.

Net ralentissement de l'activité mondiale au 4ème trimestre selon l'OCDE: le PIB mondial des pays membres n'a augmenté que de 0,3 % en glissement trimestriel au quatrième trimestre 2022, contre une croissance de 0,4 % au trimestre.

Les taux de croissance trimestriels de l'OCDE sont restés faibles tout au long de 2022 : au sein du G7, la croissance du PIB en glissement trimestriel a également légèrement ralenti au quatrième 2022, à 0,4% contre 0,5% au 3ème.

Cette hausse masque une situation contrastée puisque la croissance s'avère négative en Allemagne et en Italie (-0,2% et -0,1% respectivement) et ralentit à +0,4% au Canada et atteint à +0,7% aux États-Unis.

Le Japon se distingue avec un rebond de +0,2% après une contraction de 0,3 % au 3ème trimestre 2022, et le Royaume-Uni déjoue des scénarios très pessimistes (-0,5% au T4 en moyenne) avec un PIB stable (après une contraction de 0,2% au trimestre précédent qui aurait dû s'aggraver).

Sur le front obligataire, cette séance se passe mal, les chiffres du jour étant jugés plus vigoureux que prévus : les T-Bonds se tendent de +10,5Pts à 3,932% et le '1 an' repasse devant le '6 mois' avec un bond de +5Pts à 5,05% (contre 5,034% pour le 6 mois), soit +112Pts de 'spread' par rapport au '230 ans' (+7,5Pts à 3,9320%, à parité avec le '10 ans').

En Europe, nos OAT font un bond de +10Pts qui les propulse au-delà des 3,00%, à 3,0320%, les Bunds se tendent de +8,5Pts à 2,545%, les BTP italiens décalent brutalement de +17Pts à 4,47%.

Le Dollar reprend 0,35% face çà l'Euro vers 1,0630.

Dans l'actualité des sociétés, le groupe de solutions de paiements Worldline publie un BPA normalisé en hausse de 23,4% à 1,94 euro pour 2022, ainsi qu'un flux de trésorerie disponible de 520 millions d'euros, soit 45,9% de conversion d'un EBO (excédent brut opérationnel) de 1,13 milliard.

Capgemini dévoile un BPA normalisé en progression de 25% à 11,52 euros au titre de l'année écoulée, ainsi qu'une génération de free cash-flow organique de 1,85 milliard d'euros, soit un montant supérieur à 1,7 milliard, conformément à l'objectif visé.

Enfin, Engie publie un résultat net récurrent (RNR) part du groupe (activité poursuivies) en augmentation de 78,4% à 5,2 milliards d'euros au titre de 2022, ainsi qu'un EBIT en progression de 47,2% à neuf milliards et un EBITDA en croissance de 29,8% à 13,7 milliards.

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