Le secteur bancaire italien fait son retour dans le viseur des marchés. L'appel au marché de Banca Monte dei Paschi di Siena semblerait compromis, les investisseurs qui devaient mettre au pot se sont désistés. La troisième banque italienne est condamnée à se tourner vers l'État pour éviter la
faillite.
UN SAUVETAGE INÉVITABLE ?
Le titre Monte dei Paschi di Siena a touché un nouveau plancher historique à 15 euros hier, avec une chute de près de 20%, sur fond de craintes concernant sa solvabilité. L'appel au marché de la troisième banque d'Italie aurait fait un flop à 24 heures de la fin de l'opération. Même en rajoutant le milliard obtenu grâce à la conversion de titres, il manque encore pour atteindre 5 milliards d'euros. Le gouvernement italien a donc prévu le coup puisque le Parlement l'a autorisé mercredi à emprunter jusqu'à 20 milliards d'euros pour soutenir les banques du pays et garantir la liquidité du système bancaire.
BCE, PÉNURIE ET INGÉNIERIE
Les diverses actions de la Banque centrale européenne visant à faire baisser les taux peuvent-elles causer l'effet inverse ? Après 21 mois de QE, certains emprunts notamment ceux de l'Allemagne, sont devenus très difficiles à trouver sur le marché secondaire. Or ces obligations sont particulièrement demandées, notamment pour garantir les transactions financières. Effet rareté oblige, les prix montent. Certains acteurs demandent 150 points de base de rémunération pour prêter les obligations allemandes. Du coup la BCE a décidé de prêter les titres qu'elle a achetés. Finalement la banque centrale injecte des liquidités en achetant des obligations puis les prête en échange de cash. C'est ça l'ingénierie financière...
LA NOUVELLE STAR
Emmanuel Macron est désigné personnalité politique de l'année 2016 par les Français (48%), devant François Fillon (44%) parmi une sélection de 28 responsables, selon un sondage Elabe pour BFM TV...
Lire la suite sur MonFinancier.com
Pour aller plus loin, suivez le cours des marchés en direct
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répond
Sujets les + commentés