Les entreprises familiales résistent-elles mieux à la crise ?

Selon une étude mondiale menée par cabinet d'audit et de conseil PWC, 48% des dirigeants d'entreprises familiales assurent que leur activité a progressé depuis un an. Et plus de neuf sur dix sont très confiants pour l'avenir.

Selon une étude(*) du cabinet d'audit et de conseil PWC (PricewaterhouseCoopers), les entreprises familiales ont bien résisté à la crise dans le monde : 48% de leurs dirigeants assurent même que la demande pour leurs produits ou services a augmenté au cours des douze derniers mois.

Par ailleurs, 60% de ces entrepreneurs familiaux interrogés prévoient de se développer et 95 % restent confiants quant à leur capacité à être compétitifs face aux leaders de leur secteur. 56% d'entre elles estiment aussi que les marchés sur lesquels elles opèrent se développeront favorablement au cours des mois qui viennent.

Les entrepreneurs des pays émergents se sont particulièrement bien adaptés au contexte  : 29 % d'entre eux ont connu une croissance significative et 50 % ont augmenté leurs profits, explique l'étude.

"Les entreprises familiales, parce que souvent plus petites, conservent une grande capacité d'adaptation de leur modèle économique au contexte, en cas de besoin", rapporte Jean-Marie Ordonneau, associé responsable de l'activité Expertise-Comptable chez PwC en France.

Attentes

La crise économique a toutefois laissé des traces. Pour 58% des entrepreneurs, la simplification de la réglementation et notamment des règles fiscales est désormais une attente forte, contre 20% en 2007, lors de la première étude de ce type.

Par ailleurs, 47% des entrepreneurs familiaux jugent que "les initiatives des gouvernements ont été insuffisantes pour accompagner la sortie de crise".

Fait notable, les incertitudes économiques et les "tensions sur le business" ont accentué les tensions familiales relatives à la stratégie de l'entreprise ou à la gestion des compétences managériales, explique l'étude.

Enfin, si les deux tiers des répondants à l'enquête disent pouvoir accéder à des liquidités supplémentaires, la grande majorité d'entre eux devraient avoir recours à un crédit.

(* )Réalisée entre mai et août 2010 auprès de 1606 dirigeants de petites entreprises familiales et moyennes entreprises opérant dans une quinzaine de secteurs d'activité, dans 35 pays dont la France, l' Allemagne le Brésil, le Canada, l'Italie, le Japon, la Russie, l'Arabie Saoudite, l'Afrique du Sud, l'Espagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, etc.
 

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