Sillicon Valley Bank Financial se place sous la loi sur les faillites pour se réorganiser

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(Crédits : Dado Ruvic)

(Reuters) - SVB Financial Group a annoncé vendredi avoir demandé à bénéficier de la protection de la loi américaine sur les faillites ("Chapter 11") afin de trouver des repreneurs pour ses actifs après la chute de sa banque californienne Silicon Valley Bank.

Cette dernière, spécialisée dans le financement d'entreprises technologiques, a été reprise il y a une semaine par les autorités de régulation fédérales après une chute soudaine qui a secoué les marchés financiers.

Face à des retraits massifs de ses clients, Silicon Valley Bank a dû vendre un portefeuille obligataire dont la valeur a baissé avec la remontée des taux de la Réserve fédérale, ce qui lui a fait perdre 1,8 milliard de dollars.

L'ouverture de la procédure de faillite intervient quelques jours après l'adoption de mesures d'urgence par les régulateurs et les responsables politiques pour restaurer la confiance dans le secteur bancaire.

Mais les doutes demeurent, d'autant qu'un autre acteur fait parler de lui depuis ces dernières 24 heures. Emportée par la débâcle SVB et Signature, First Republic Bank a vu son cours boursier chuter de 70% depuis le 8 mars, ce qui a poussé les grandes banques de Wall Street à réunir 30 milliards de dollars de fonds pour tenter de sauver cette banque régionale.

SVB Financial Group avait annoncé lundi qu'elle envisageait d'étudier des options stratégiques pour ses activités, y compris SVB Capital et SVB Securities, deux actifs qui ne sont pas inclus dans son recours au "Chapitre 11".

La banque en difficulté a déclaré qu'elle allait poursuivre le processus d'évaluation des alternatives pour son activité de capital-risque SVB Capital, SVB Securities et les autres actifs et investissements de la société.

Elle a dit disposer d'environ 2,2 milliards de dollars de liquidités et ajouté que ses actifs, à fin 2022, s'élevaient à 209 milliards de dollars.

(Mehnaz Yasmin à Bangalore, version française Laetitia Volga, édité par Jean-Stéphane Brosse)