
Les députés LREM ont déposé lundi, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, une proposition de loi visant à "accélérer l'égalité économique et professionnelle" entre les femmes et les hommes.
"L'argent des femmes a souvent été considéré comme un revenu d'appoint, parfois un argent de poche. Il faut que toutes les femmes, quel que soit leur parcours, qu'elles aient ou non des enfants, puissent bénéficier d'une autonomie financière et prétendre à une égalité économique avec les hommes", pour leur bénéfice mais aussi celui "de la société", soutient auprès la députée Marie-Pierre Rixain, présidente de la délégation aux droits des femmes à l'Assemblée, qui porte ce texte.
Mme Rixain espère un examen du texte en mai pour une adoption avant la fin de l'année.
Famille monoparentale, émancipation bancaire...
Dans ses premiers articles, la proposition de loi prévoit "l'obligation" de verser le salaire ou les prestations sociales sur un compte bancaire "dont le salarié est le détenteur ou le co-détenteur".
Ce n'est que le 13 juillet 1965 que le Parlement a voté une loi autorisant les femmes à ouvrir un compte en banque à leur nom et à travailler sans le consentement de leur mari, rappelle la députée.
Le texte s'adresse aussi aux 85% de femmes à la tête de familles monoparentales, pour qui la charge parentale est "décuplée", en permettant l'accès à des dispositifs de formation et en réservant des places en crèche pour ces familles bénéficiaires de l'allocation de soutien familial.
Il vise également à "lutter contre les biais de genre" dans les choix professionnels, alors que les femmes ne sont que 26% en écoles d'ingénieur, en proposant de concevoir un "index de l'égalité" dans les établissements d'enseignement du supérieur et de favoriser la mixité des jurys.
Il prévoit que les entreprises de plus de 1.000 salariés publient chaque année une "photographie genrée" des 10% de postes à plus haute responsabilité.
Il entend aussi introduire des "objectifs de mixité" dans le soutien aux entreprises de la banque publique BpiFrance, alors que les femmes ont "30% de chances en moins" que les hommes d'obtenir des financements pour leur entreprise.
Alors qu'Emmanuel Macron et la majorité entendent mettre l'accent sur le volet social qui doit rééquilibrer un quinquennat marqué par de grandes lois sécuritaires, Mme Rixain explique que ce texte s'inscrit "dans une logique d'égalité des chances et de justice économique".
Le Medef veut féminiser les Comex
Le président de l'organisation patronale Medef a regretté lundi le manque de présence féminine au sein des instances dirigeantes des entreprises françaises et annoncé travailler avec le gouvernement sur un index pour améliorer la situation.
"On a un problème en France au niveau des directions, des comités de direction, et il faut le traiter. Je ne le dis pas simplement pour un sujet d'égalité mais aussi pour un sujet d'efficacité", a expliqué Geoffroy Roux de Bézieux sur la radio Europe 1.
Il a relevé que des études montraient que les entreprises qui accordaient davantage de place aux femmes étaient "plus performantes".
Pas question pour autant, selon le dirigeant du Medef, d'imposer des quotas pour les comités exécutifs comme la loi Copé-Zimmermann l'avait fait en 2011 pour les conseils d'administration.
Car, a-t-il ajouté, alors que les administrateurs sont nommés pour trois ans et peuvent être éventuellement reconduits, aucune rotation automatique n'a lieu au sein des comités de direction.
"Il faut que les gens démissionnent ou, pour dire les choses en français, qu'ils soient licenciés. Si on licence des hommes pour faire de la place aux femmes, il y a un problème de discrimination, il y a un problème de légalité", a prévenu M. Roux de Bézieux.
Pour améliorer la situation, il a toutefois affirmé mettre au point avec la ministre du Travail, Elisabeth Borne, "un index sur ces 10% de cadres dirigeants pour les féminiser le plus rapidement en tenant compte du point de départ des entreprises", sans donner davantage de détails.
Plusieurs ministres s'étaient prononcés fin janvier pour l'instauration de quotas de femmes dans les comités exécutifs et de direction des entreprises, nécessaires selon eux pour aider à briser le "plafond de verre".
comme ca on pourra rigoler a les voir porter des sacs de 25 kgs de ciment
( les femmes qui refusent seront passibles de sanctions de gauche comme il y a a dans certains payys tolerants asiatiques
j'exige qu'hidalgo respecte le quota d hommes a la tete de la mairie de paris
j'exige qu'on homm_inise les noms feminins, soit en rajoutant obligatoirement le masculin......par exemple on dira ' une traductrice.TEUR' et une institutrice.TEUR et la ou c'est pas possible, on met un -E' exclusif ( pendant du .e inclusif) pour homiiniser les noms
par exemple, ' la morale de gauche ' deviendra ' la morale -E de gauche'
les gens commencent a en avoir ras le casque de ces lois a la con,de ces quotas a la con, et de ces petites gueguerre de maoistes mal baise.Es qui font de la sociologie de caniveau
2012 :
A la veille de la date symbolique de la Journée des femmes, jeudi 8 mars, il s'agira notamment de faire « des propositions innovantes sur toutes les questions d'égalité hommes-femmes dans l'entreprise », a indiqué hier Laurence Parisot dans « Le Parisien Économie ». En 2008 et pour les salariés du secteur privé et semi-public à temps complet, les femmes percevaient entre 5,7 % (pour les employés) et 23,4 % (chez les cadres) de moins que les hommes, selon l'Insee. Le Medef propose d'instaurer un indicateur de « réduction des écarts de salaire » dans les informations aux représentants du personnel, confiant que cela consisterait une pression suffisante pour résorber les écarts.Pour le reste, il aborde désormais la question de la parité sous l'angle de l'évolution professionnelle. « On propose moins d'opportunités aux femmes qu'aux hommes : voilà pourquoi les écarts se creusent », explique la présidente du Medef, qui propose de suivre le « taux de promotion » des femmes dans l'entreprise.
que c'est faible comme répartie ! c'est un peu vide de sens.
En bonne marcheuse, ça ne fait que confirmer l'ineptie LREM.
L'égalité c'est dans les deux sens.