Rachat de Conforama par But : une "piste possible" (Force ouvrière)

Le rachat éventuel du réseau de magasins Conforama par l'enseigne d'ameublement But est "une piste possible" face aux difficultés financières du groupe, a déclaré ce lundi 11 mars le délégué syndical central FO de Conforama France, à l'issue d'une réunion au ministère du Travail.
Conforama exploite 315 magasins, dont 224 en France où l'enseigne compte plus de 9.000 salariés.
Conforama exploite 315 magasins, dont 224 en France où l'enseigne compte plus de 9.000 salariés. (Crédits : Charles Platiau)

Le rachat éventuel de Conforama, numéro deux français du secteur, par l'enseigne d'ameublement But est "une piste possible" face aux difficultés financières du groupe, a déclaré ce lundi 11 mars le délégué syndical central FO de Conforama France à l'issue d'une réunion au ministère du Travail. Le 27 février dernier, nos confrères du Figaro avait rapporté que But était le dernier candidat en lice en vue du possible rachat des quelque 200 magasins Conforama en France. Le dossier, dont s'occupe la banque Rothschild, a notamment été présenté à Fnac Darty, qui l'a refusé.

Conforama appartient au consortium sud-africain Steinhoff , en grandes difficultés financières après avoir admis fin 2017 des irrégularités comptables qui ont provoqué une crise de liquidités et l'ouverture d'enquêtes dans le monde.

Un plan social qui pourrait concerner 1.500 à 2.000 postes

Lors d'une réunion avec les syndicats (FO, CGT, CFDT, CFE-CGC) le 5 mars, la direction de Conforama est restée évasive et n'a apporté "aucun démenti" aux informations selon lesquelles un plan de restructuration était en préparation avec 1.500 à 2.000 suppressions de postes sur environ 9.200 en France, selon Jacques Mossé-Biaggini.

Deux conseillers de la ministre du Travail Muriel Pénicaud ont reçu ce lundi une délégation de FO, la troisième organisation de l'entreprise. Cette dernière a notamment dénoncé "l'opacité totale" de l'entreprise sur cet éventuel projet de cession et de restructuration. « Il nous a été répondu que le dossier était entre les mains du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) », a rapporté Jacques Mossé-Biaggino à Reuters.

« Pour le moment plusieurs pistes sont envisagées pour sortir de tout ça. La piste But est une des pistes possibles, mais pour le moment rien n'est figé », a-t-il ajouté. « Nous considérons à Force Ouvrière que nous sommes déjà en PSE [Plan de sauvegarde l'emploi, Ndlr] depuis quelques années, puisque le nombre moyen de salariés par magasin est passé de 50 à 40, avec peu près 200 magasins en France », a-t-il expliqué.

« On veut mettre l'Etat devant ses responsabilités », a-t-il poursuivi, précisant que la délégation avait demandé à être reçue au ministère de l'Economie et des Finances.

Commentaire 1
à écrit le 11/03/2019 à 17:21
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D'autant que l'on est sur deux activités similaires proposant des produits bien souvent identiques.

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