Veyrier (FO) à Le Maire : "Allez-y franco" sur la relance

Par AFP  |   |  364  mots
"Bruno Le Maire a eu quelque bonnes réactions spontanées au moment du confinement: il a appelé les entreprises à modérer le versement des dividendes, voire à ne pas en verser", a souligné le responsable syndical. (Crédits : DR)
"Puisqu'il est confirmé dans la relance je veux lui dire 'Allez-y franco', il faut mettre le paquet sur l'activité, sur l'emploi, sur les compétences et sur les salaires", a déclaré, au lendemain de la nomination du premier gouvernement de Jean Castex, le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, au micro de France Inter et à l'attention du ministre de l'Économie, des Finances et désormais de la Relance, Bruno Le Maire.

Le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, a enjoint ce mardi le ministre de l'Économie, des Finances et désormais de la Relance, Bruno Le Maire, de "mettre le paquet sur l'activité, sur l'emploi, sur les compétences et sur les salaires", "allez-y franco", a-t-il résumé.

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"Bruno Le Maire a eu quelque bonnes réactions spontanées au moment du confinement: il a appelé les entreprises à modérer le versement des dividendes, voire à ne pas en verser", a souligné le responsable syndical au micro de France inter. Il a rappelé que le ministre avait également "réagi récemment à des plans de suppressions d'emplois".

"Mettre le paquet"

"Puisqu'il est confirmé dans la relance je veux lui dire 'Allez-y franco', il faut mettre le paquet sur l'activité, sur l'emploi, sur les compétences et sur les salaires", a-t-il poursuivi, au lendemain de la nomination du premier gouvernement de Jean Castex, où Bruno Le Maire a vu ses fonctions élargies à la Relance.

"On va voir ce que seront les politiques mises en œuvre, les actes, mais je l'invite à aller plus loin dans ce type de réaction", a encore insisté Yves Veyrier, rappelant que M. Le Maire était "celui qui voulait taxer les GAFA", acronyme pour Google, Apple, Facebook et Amazon, régulièrement accusés de ne pas payer leur juste part d'impôt.

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À propos de la réforme des retraites, que M. Castex a dit vouloir relancer, M. Veyrier a en outre rappelé que "ça n'est pas le moment de remettre ça dans l'actualité". "Cette réforme, personne n'en veut, la majorité des syndicats n'en veut pas. Le gouvernement n'a jamais réussi à convaincre. On a un conflit social sans précédent. J'aimerais que là-dessus l'apaisement l'emporte", a-t-il expliqué.

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