
« Make our planet great again ». Tout le monde se souvient de l'opération de com' lancée par Emmanuel Macron au soir du 1er juin, quelques minutes seulement après que Donald Trump avait confirmé la sortie des États-Unis de l'Accord de Paris pour le climat. À cette occasion, il avait « invité » les chercheurs étrangers spécialistes du climat, à commencer par les Américains, à venir s'installer en France. Un sens de l'à-propos qui avait tout à la fois suscité l'admiration et quelques ricanements. Comment en effet espérer attirer en France des chercheurs quatre fois mieux rémunérés en Californie ?
Mais il semblerait qu'en six semaines, sa proposition, dont les modalités avaient été précisées quelques jours plus tard (des bourses de quatre ans d'un montant pouvant atteindre 1,5 million d'euros), en ait séduit plus d'un. Plusieurs centaines, dont 154 intéressés par des séjours longs, à en croire la déclaration faite au magazine Nature par Anne Peyroche, directrice générale déléguée à la science du CNRS.
Les candidatures continueraient d'ailleurs d'affluer, assure-t-elle, tandis qu'en parallèle le gouvernement français s'emploie à attirer quelques personnalités bien identifiées.
Un budget de 60 millions et des coupes de 331 millions d'euros
Le budget global de l'opération est fixé à 60 millions d'euros, répartis à parts égales entre le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et les organismes et universités de recherche. Selon le ministère, l'effort budgétaire qui lui est demandé "n'affectera en rien les moyens des universités, ni les programmes de recherche engagés ou les campagnes d'emploi".
Mais la concordance de cette initiative avec l'annonce d'une coupe de 331 millions d'euros dans les budgets 2017 de la Mission interministérielle Recherche et Enseignement supérieur et du ministère dont s'est émue la conférence des présidents d'universités fait quelque peu désordre. Risques d'incompréhension sur le plan national, et de craintes sur la solidité de l'invitation auprès des scientifiques et entrepreneurs étrangers.
Merkel dans les pas de Macron ?
Pour l'heure cependant, l'impression qui domine est celle d'une France apparaissant comme une terre d'accueil pour la recherche et l'innovation climatiques.
D'ailleurs, l'Allemagne a annoncé le 13 juillet dernier une initiative similaire. Dotée de 15 millions d'euros par le gouvernement et autant par les établissements de recherche concernés, elle viserait, selon Anne Peyroche, des chercheurs plus juniors que ceux ciblés par la France.
Emmanuel Macron laisse entendre depuis la visite du président américain lors le 14 juillet dernier qu'il pourrait l'avoir incité à revenir sur sa décision concernant l'Accord de Paris, mais quoi qu'il en soit, cela ne devrait pas effacer les bénéfices de l'opération de com'.
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a le à :
Nous vivons une période de réchauffement climatique : le climat change et tout ce que nous ferons n'y changera rien. Il n'y a pas de corrélation entre les émissions de CO2 d'origine humaine et le réchauffement.
Dire que les dernières années aient constitué des records de chaleur est mensonger.
Dire que le taux actuel de CO2 est élevé est mensonger (il est anormalement bas du point de vue géologique et biotique)
Dire qu'il y a plus de phénomènes climatiques dangereux est mensonger Dire qu'il faille dépenser 5000 milliards (soit 4 fois le budget de la France) par an pour "résorber" le CO2 que nous rejetons, soit 3%-6% du PIB mondial, est une folie.
Dire que construire une nouvelle piste d'atterrissage dans un aéroport est contraire à la protection de l'environnement est une hérésie : une piste additionnelle évite que des avions soient mis en attente, décollent plus vite et atterrissent plus vite ... et consomment moins de carburant. Une piste économise des centaines de milliers de tonnes de carburant, actuellement brûlé inutilement.
Attaquons-nous aux vrais problèmes : pollution, gestion des déchets, famine, misère, éducation. C'est pour maintenant, pas pour dans 80 ans.
... et s'il y a des pressions de lobbies, c'est bel et bien celle des alarmistes.
Honte à nos dirigeants.
Honte à NATURE, revue scientifique qui publie des mensonges patents, à positionnement unilatéral sur le climat.
Honte à ceux qui mettent au ban de la science et menacent de mort des chercheurs qui parviennent à des découvertes probantes ... qui décrédibilisent certes le DOGME officiel.
Rappelez-vous que le dogme officiel mille ans durant a été que la terre était plate.
Rappelez-vous le nombre de personnes passées par le bûcher à cause de ça.
Rappelez-vous GALILEE qui a du se rétracter pour avoir la vie sauve ... et rappelez-vous ses derniers mots sur son lit de mort "... ET POURTANT ELLE TOURNE".
Je doute fort que les lobbies pétroliers y étaient pour quelque chose. Ce même obscurantisme anime actuellement notre classe dirigeante.
Nous avons actuellement la chance d'avoir accès à l'information. Il faut certes user de discernement, admettre ce que nous comprenons et ce que nous ne comprenons pas, user de notre logique, écarter tout avis, même s'il semble fondé, dès lors qu'il peut être mû par un intérêt partisan. Arbitrer en notre âme et conscience.
C'est ça notre devoir vis-à-vis des générations futures. Et d'ici vingt ans, lorsque nos enfants nous demanderont "qu'avez-vous fait?" nous pourrons leur répondre "nous avons fait de notre mieux, pesant les pour et les contre, et nous ne nous sommes pas laissés berner".
Mais vu le budget conséquent de l’éducation nationale, c'est aussi une question d’affectations. Pas des enseignants qui enseignent, mais il y a surement des économies d'intendance à faire, ou le mammouth est il déjà figé dans la glace ?
Concernant le climat, il n'y a pas besoin de chercher bien loin.
Il suffit de se montrer exemplaires et d’appliquer le principe du pollueur payeur. Pour le moment c'est toujours le "polluer plus pour gagner plus" qui prédomine, question de rapports de puissance.
J'ai bien peur que VALBEL89 n'ait raison et qu'il soit un peu tard pour se réveiller.
D'ailleurs la population ne semble pas se préoccuper de tout cela, obnubilée par les problèmes sécuritaires et la préservation de l'emploi, plus que par l'avenir de l’espèce humaine. Comme si l'ensemble n'était pas lié.
Question de priorités. Maslow se serait il trompé en mettant les besoins physiologiques en premier ?
Parce que annoncer qu'un plan de ce niveau est un succés après si peu de temps et de résultat ca tient de l'enfumage.
Les meilleurs ont autres choses à faire que de connaître les élucubrations d'un président d'un petit pays d'un continent de seconde zone ...
Soyons honnête , des chercheurs sur le climat ou des chercheurs en quête de vacances tout frais payés par le contribuable ?
Des chercheurs ils y en a beaucoup et comme disait Coluche les bons ne sont pas ceux qui cherchent mais ceux qui trouvent ... Oui mais cela y veulent pas venir en France !
- Bienvenu messieurs ! Voici vos minitels !
Le climat ça date pas d'hier
Sur la photo, on voit bien qu'il est complètement déconnecté du climat... Bref c'est pas ça qui va arrêter le réchauffement climatique sachant qu'il y a des expéditions mondiales pour analyser les phénomènes
Pour être vraiment pour le climat i' faut arrêter la destruction des mers, de la terre, du cosmos.... Bon c'est pas dans leur objectif, ils vont essayer de créer un climat artificiel, au moins Trump il reste réaliste et il l'a joue pas. Chacun son avis.