American express a publié jeudi soir un bénéfice trimestriel en baisse mais supérieur aux attentes grâce à la réduction de ses coûts, à une baisse réduite des dépenses de consommation et à la diminution des pertes de crédit.
Le premier émetteur de cartes de crédit des Etats-Unis par les transactions a réalisé sur le trimestre juillet-septembre un bénéfice net de 640 millions de dollars, soit 53 cents par action, contre 815 millions (70 cents/action) un an auparavant.
Les résultats trimestriels intègrent un produit exceptionnel de 180 millions de dollars liée à la comptabilisation de l'investissement dans des filiales à l'étranger.
En excluant cet élément, American express affiche un bénéfice des activités poursuivies de 44 cents par action quand les analystes financiers anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 38 cents.
Le chiffre d'affaires total a reculé de 16% à 6 milliards de dollars mais les dépenses consolidées ont diminué davantage, de 17%, à 3,9 milliards de dollars, grâce à la réduction des effectifs, des dépenses de marketing et des coûts de fidélisation.
Les dépenses par cartes ont diminué de 11% aux Etats-Unis au troisième trimestre par rapport à la période correspondante de l'an dernier. Mais ce chiffre marque une amélioration après la chute de 16% sur un an enregistrée au deuxième trimestre.
Le groupe précise que la baisse des volumes avait ralenti chaque mois au troisième trimestre et que ce ralentissement se poursuivait en octobre.
Dans l'activité de cartes aux Etats-Unis, les charges pour créances douteuses sont tombées à 8,9% contre 10% au deuxième trimestre mais elles restent en hausse par rapport à l'an dernier.
Les provisions pour pertes ont diminué de 13% au troisième trimestre à 1,2 milliard.
Suite à la publication de ces résultats, les analystes ont estimés qu' American express, plus dépendant que ses concurrents de la clientèle d'entreprises et de particuliers fortunés, se remet plus rapidement de la crise financière.
(retrouvez le communiqué d'American Express).
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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