
Alors que la Banque de France avait mis en garde en début d'année contre une "reprise du surendettement dans le courant de l'année 2021", les clignotants sont plutôt au vert sur le sujet. Le surendettement est certes en hausse de 16% sur les dix premiers mois de l'année par rapport à même période de l'année dernière, mais celle-ci était complètement atypique puisqu'elle avait été marquée par une baisse "exceptionnelle" de 28% du nombre de dossiers déposés en raison des mesures d'aides mises en place face à la pandémie, ainsi que les bouleversements provoqués par le premier confinement.
Pas d'augmentation prévue en 2022
En revanche, si l'on se compare à la période pré-Covid, le nombre de dossiers de surendettement déposés en France métropolitaine entre janvier et fin octobre (102.277), a baissé de 16%, selon la Banque de France. Et une hausse des cas l'an prochain semble peu probable.
"Pour 2022, si l'arrêt progressif des aides transitoires et des moratoires doit conduire à demeurer attentif à l'évolution du nombre de dépôts de dossiers, le scénario d'une forte augmentation, encore envisagé il y a quelques mois, apparaît aujourd'hui très improbable", souligne la Banque de France.
Le surendettement en France est en baisse constante depuis 2014, après plusieurs évolutions législatives destinées à mettre fin à la hausse observée depuis la crise de 2008.
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