Feu vert à la reprise de Neo Security pour Fiducial

Le groupe d'expertise-comptable a reçu l'autorisation de reprendre la société de gardiennage. Fiducial reprendra 3.320 salariés sur les 4.884 que compte le groupe.
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 Epilogue dans le dossier Neo Security, en redressement judiciaire depuis le 18 juin après s'être déclaré en cessation de paiement le 24 avril entre les deux tours de l'élection présidentielle. Ce vendredi, le tribunal de Commerce de Paris a autorisé Fiducial, le groupe français d'expertise-comptable et de services aux entreprises à reprendre la société de gardiennage Neo Security, numéro du secteur en France derrière le suédois Securitas. A partir du premier septembre, Fiducial reprendra 3.320 salariés, dont 124 postes administratifs, sur les 4.884 du groupe. De son côté, G4S, le groupe britannique de sécurité va reprendre les 181 salariés du seul contrat de surveillance de l'ambassade des Etats-Unis "à effet immédiat".

Les syndicats à moitié satisfaits

"Ca fait un total de reprise de 3.501 salariés (...). Il reste 1.383 salariés, ce qui correspond à une centaine de contrats que Fiducial n'a pas souhaité reprendre en l'état", a déclaré à l'AFP Jean-Jacques Coutreau, délégué central FO, premier syndicat du groupe et représentant des membres du Comité central d'entreprise (CCE) auprès du tribunal. "Nous sommes à moitié satisfaits, parce qu'il reste quand même des salariés sur le carreau", a-t-il dit. 

Arnaud Montebourg se félicite

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg s'est "félicité qu'une solution ait pu être trouvée pour assurer dès à présent à 3.831 des 4.800 salariés de l'entreprise une préservation de leur emploi." Aux salariés repris par Fiducial et G4S s'ajoutent en effet "les salariés de l'entreprise repris par des concurrents de Neo Security (330 agents), dans le cadre d'un transfert de contrats", a précisé le ministre. "Fiducial Private Security (filiale de Fiducial qui a servi de structure de reprise) a l'intention de compléter son offre par d'autres activités de sécurité privée à forte valeur ajoutée, notamment par croissance externe", a indiqué le repreneur dans un communiqué. L'ancien PDG de Neo Security, Jean-Michel Houry, est visé depuis septembre 2011 par une enquête pour "abus de biens sociaux" menée par la brigade financière.

 

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