Airbus Helicopters en pole position pour vendre le Caracal en Inde

Par Michel Cabirol  |   |  325  mots
Le Caracal pourrait prochainement voler sous les couleurs des gardes-côtes indiens
Airbus Helicopters pourrait vendre aux gardes-côtes indiens 14 H225M, le fameux Caracal. Un contrat estimé à plus de 400 millions d'euros.

C'est une belle promesse pour Airbus Helicopters après une sacrée déconvenue pour le Fennec en Inde... même s'il convient encore de rester très prudent en raison des aléas toujours possibles dans ce pays. Selon des sources concordantes, le constructeur de Marignane a été sélectionné pour entrer en négociations exclusives avec New Delhi dans le cadre d'un appel d'offres portant sur la fourniture de 14 appareils destinés aux gardes-côtes indiens. Soit un contrat estimé à plus de 400 millions d'euros.

Airbus Helicopters a rendu la meilleure offre (L1), notamment sur le plan financier en étant le moins-disant (un critère déterminant) avec le H225M, ou Caracal, sélectionné également en Pologne et au Koweït. Contacté par La Tribune, Airbus Helicopters a simplement souligné que le groupe poursuivait les "discussions avec le ministère de la Défense indien au sujet de l'appel d'offres portant sur 14 hélicoptères destinés aux gardes-côtes". Une compétition bien engagée pour Airbus Helicopters, qui doit encore confirmer avec un contrat signé.

Le Fennec au tapis

Après plusieurs appels d'offres, New Delhi a finalement sélectionné en mai dernier l'hélicoptère russe Kamov 226T, propulsé par des turbines de Turbomeca (Arrius 2G1) dans le cadre d'un appel d'offres portant sur la fourniture de 197 hélicoptères de reconnaissance et de surveillance (RSH). Il ravitaillera également les troupes indiennes, notamment les artilleurs positionnés à très haute altitude près de la frontière indo-chinoise.

Le KA-226T a gagné face à la dernière version du Fennec, l'AS550 C3e. Un appareil qui avait pourtant gagné en 2006 cette compétition, qui avait été lancée en 2004, mais l'appel d'offres avait été finalement cassé sur des soupçons de corruption jamais avérés. Le deuxième appel d'offre lancé en 2008 avait été également lui aussi cassé en 2014, les enveloppes commerciales n'ayant jamais été ouvertes par New Delhi.