Opel : la Belgique conteste la gestion faite du dossier par l'Allemagne

Le gouvernement belge réclame une nouvelle intervention de la Commission sur ce dossier. Bruxelles vraint pour l'avenir du site d'Anvers.

La Belgique a encore en mémoire la fermeture en février 1997 de l'usine Renault de Vilvoorde qui employait à l'époque plus de 3.000 salariés. Un vent de contestation s?est levé outre-Quiévrain alors qu?une décision importante va être rendue par le gouvernement allemand ce mercredi, sur le choix des quatre candidats repreneurs d?Opel. En effet, la Belgique a critiqué l'implication du seul gouvernement allemand dans les négociations sur l'avenir du constructeur allemand.

Clairement, la Belgique réclame "une nouvelle initiative de la Commission européenne pour impliquer les gouvernements des autres pays ayant des sites General Motors". Cette demande figure dans un courrier adressé au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et à Günter Verheugen, le Commissaire à l'industrie.

La Belgique entend ainsi rappeler qu'Opel est également présent dans une ville flamande d'Anvers qui emploie 2.600 personnes.
 

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Nos charmants voisins se réveillent. Encore un temps et ils comprendront que pour conserver leur usine, ils devront remettre au pot... Belge !

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