La vente de Chrysler à Fiat finalisée

Après avoir suspendu le processus de vente, la justice américaine a rendu possible la reprise du troisième constructeur du pays par l'italien Fiat. Cette dernière est désormais finalisée.

Fin du feuilleton Chrysler-Fiat. La vente immédiate des meilleurs actifs du troisième constructeur automobile américain au groupe italien est désormais finalisée. Le dernière obstacle à cette opération a été levé mardi soir après que la Cour suprême des Etats-Unis a refusé de se saisir du dossier, mettant ainsi fin à la croisade solitaire de trois fonds de pensions de l'Indiana, créanciers de groupe de Detroit, qui étaient parvenus lundi à faire suspendre la procédure de cession.

Ceux-ci refusaient que les créanciers prioritaires de Chrysler puissent être plus maltraités que d'autres parties prenantes, en particulier les syndicats. Lundi, une juge de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, avait bloqué la procédure. Mardi, dans une décision de deux pages, la Cour a estimé que "les circonstances ne justifiaient pas" le report de la cession à Fiat.

A l'annonce de la suspension de l'opération lundi, Fiat a gardé son calme et annoncé qu'il ne se retirerait pas du processus de reprise. De son côté, le gouvernement américain a plaidé devant la Cour suprême que "si la vente (...) n'intervenait pas, Chrysler serait liquidé".

Les meilleurs actifs de Chrysler vont donc passer dans le giron d'un consortium mené par Fiat, tandis que le reste de l'entreprise va poursuivre sa restructuration sur un rythme toujours aussi soutenu. Chrysler a en effet déposé son bilan le 30 avril dernier et devrait très prochainement sortir du processus judiciaire, un délai record pour un dossier de cette ampleur.

Cette société, qui prendra le nom de Chrysler Group LLC, contrôlée initialement à 20% par Fiat, qui n'apporte pas d'argent mais sa technologie et de nouveaux modèles. Sa participation montera par étapes jusqu'à 35% sous réserve que certains objectifs définis à l'avance soient remplis. Les Etats américain et canadien détiendront 10%, et le puissant syndicat United Auto Workers (UAW) 55%.

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Mercedes s'est cassé les dents avec Chrysler. Alors, que dire de Fiat . Ce n'est pas en six mois que des modèles Fiat seront produits aux USA et les Japonais dont Nissan occupent déjà la place ...

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