Reprise d'Opel : Magna tente de séduire GM

L'équipementier automobile canadien Magna, soutenu par des groupes financiers russes, et General Motors ont aplani une partie de leurs divergences sur le dossier de la vente d'Opel par GM.

General Motors et Magna ont résolu une bonne partie des divergences qui les séparaient au sujet de l'offre du canadien sur Opel, a dit ce mercredi à Reuters le ministre de l'Economie d'un Land où Opel possède un site de production.
Magna, l'un des deux candidats à la reprise de la filiale du constructeur américain, a plutôt les faveurs de la classe politique allemande. L'autre candidat, l'investisseur financier RHJ International , basé en Belgique, a été, jusqu'ici, soutenu par General Motors.
"GM et Magna ont rapproché leurs points de vue. Un bon nombre de points critiques a été résolu", a déclaré Hendrik Hering, ministre de l'Economie de la Rhénanie-Palatinat.
Le gouvernement allemand, censé apporter une aide à Opel, et GM doivent se mettre d'accord sur le nom du futur repreneur du constructeur allemand mais ils n'ont pas réussi pour l'heure à s'entendre.
LES DISCUSSIONS AVEC BERLIN PROGRESSENT
GM Europe n'était pas joignable dans l'immédiat mais le groupe avait fait savoir mardi soir que les discussions avec Berlin avaient progressé et qu'il espérait conclure sous peu l'examen des deux offres. Confirmant les propos tenus mardi par le vice-ministre allemand de l'Economie Jochen Homann à l'issue de discussions avec GM, Hendrik Hering a estimé qu'il était possible qu'un accord intervienne entre les deux parties d'ici le début de la semaine prochaine.
"Il est possible que nous parvenions à un accord ou que nous ayons les grandes lignes d'un accord cette semaine ou d'ici le début de la semaine prochaine", a déclaré le ministre avant d'ajouter que certaines questions devaient encore être réglées.
Thomas Schäfer, membre du groupe de travail du gouvernement allemand sur Opel, a également déclaré mardi qu'il poursuivait ses efforts en vue d'un accord avec Magna et qu'il "avait obtenu des avancées importantes à cet effet".
Avec des élections législatives dans moins de deux mois, la classe politique allemande montre un penchant pour l'offre de Magna qui devrait se traduire selon elle par un nombre moins important de suppressions d'emplois et il est possible qu'elle mette en avant les propositions de l'équipementier canadien afin d'accroître la pression sur GM.
Berlin souhaite boucler l'accord d'ici septembre.

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