Fiat revoit ses objectifs à la hausse

Le constructeur italien assure que les bénéfices seront au rendez-vous cette année. Sergio Marchionne, son patron, a par ailleurs précisé que pour le moment Alfa Romeo n'était pas à vendre.

Fiat va vraisemblablement revoir à la hausse ses objectifs 2010, année qui sera de toute manière marquée par un bénéfice net, a déclaré ce jeudi Sergio Marchionne. S'exprimant à l'occasion du Mondial de l' automobile, l'administrateur délégué du constructeur italien a dit que les ventes du mois de septembre n'avaient pas été terribles, tout en ajoutant que les résultats du troisième trimestre seraient meilleurs que prévu.

Jusqu'à présent, Fiat avait dit anticiper au mieux un résultat net proche de l'équilibre pour 2010. Accueillant positivement cette révision à la hausse des prévisions de résultats, le titre Fiat progressait de 4,5% à 11,47 euros vers 15h45 alors que l'indice regroupant les valeurs automobile s européennes gagnait 2,38%.

Pas de nouvelles alliances en vue

Interrogé au sujet d'éventuelles alliances que Fiat pourrait nouer - une évolution très en vogue dans le secteur avec des constructeurs cherchant à diminuer leurs coûts - Sergio Marchionne a déclaré qu'il fallait d'abord finaliser l'intégration de Chrysler, avant de passer à autre chose.

Fiat détient 20% du constructeur américain et dispose d'options pour faire passer sa participation d'abord à 35% puis à 51%.
Sergio Marchionne s'est en revanche dit ouvert à des alliances pour Fiat Industrial - l'entité qui va réunir les activités industrielles du groupe autres qu' automobiles - sous réserve que cela renforce les activités de l'entreprise.

Le 16 septembre, les actionnaires de Fiat ont approuvé la scission des activités automobiles et industrielles, une opération qui a pour but de faire du constructeur italien un acteur de rang mondial sur le marché de l' automobile. Fiat va regrouper ses participations dans l'industrie, notamment la filiale camions Iveco et le fabricant d'engins de construction et agricoles CNH Global NV, dans le but avoué de les introduire en Bourse séparément et de laisser le champ libre à sa division automobile.

La vente d'Alfa Romeo pas à l'ordre du jour

Interrogé au sujet d'Iveco et de Fiat Industrial, Dieter Zetsche, président du directoire de Daimler, a déclaré jeudi ne pas avoir de discussions en vue du rachat de ces actifs.
"Nous ne parlons pas avec Fiat d'Iveco mais nous n'excluerons jamais la possibilité de songer à une coopération", a-t-il ajouté. Sergio Marchionne a également déclaré qu'une cession d'Alfa Romeo n'était pas à l'ordre du jour alors que Ferdinand Piech, président du conseil de surveillance de Volkswagen n'a pas fait mystère de racheter la marque à moyen terme. L'administrateur de Fiat a également répété qu'une mise en Bourse de Ferrari restait une option, tout en ajoutant qu'il n'y avait aucun projet en ce sens pour le moment.
 

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