Imerys confirme sa bonne santé

Le leader mondial de la production et de la transformation des minéraux industriels a fait état d'une marge opérationnelle de 12,9 % sur le troisième trimestre et relève son objectif sur l'année. Son directeur général, Gérard Buffière commente les résultats du groupe à "La Tribune".

Imerys a indéniablement tourné la page de la crise. Les résultats publiés par le spécialiste de la production et de la transformation des minéraux industriels au titre du troisième trimestre de son exercice l?attestent plus que jamais.

Sur la période son chiffre d?affaires progresse de 26,8% profitant d?un effet de change particulièrement favorable. Par ailleurs, le groupe précise que sa marge opérationnelle s?établit sur la période à 12,9 %. "A ce niveau, Imerys revient à un pourcentage de rentabilité qui était le sien avant la crise" précise à La Tribune, Gérard Buffière, le directeur général du groupe.

Sur les neuf premiers mois de l?année, Imerys affiche ainsi un chiffre d?affaires en progression de 21,1 % à 2,5 milliards d?euros. Son résultat opérationnel bondit quant à lui de 79,4% à 322 millions tandis que son résultat net a été multiplié par 4,5 en un an à 186,3 millions d?euros.

Des chiffres encourageants qui profitent néanmoins de certains effets d?aubaine. Outre un impact positif lié à la fluctuation des changes, la forte croissance des volumes de vente a notamment été amplifiée par la reconstitution des stocks aux deuxième et troisième trimestres et notamment dans les secteurs liés à l?équipement industriel, précise à ce sujet le groupe.

Ces effets ne doivent toutefois pas faire oublier la solidité retrouvée des activités du groupe. Si la tendance est encore mitigée dans les pays occidentaux, dans les pays émergents qui représentent 26 % de son chiffre d?affaires, Imerys voit ainsi ses ventes progresser de 37 % sur les neuf premiers mois.

Autant d?indicateurs qui permettent à Imerys d?être un peu plus optimisme pour la fin d?exercice. Le groupe a ainsi annoncé revoir à la hausse son objectif de marge opérationnelle à 12,5 % contre 12 % auparavant. Un objectif qui devrait d?ailleurs selon son directeur général être dépassé.

Au-delà "compte tenu de la disparition des effets de restockage, de la volatilité des monnaie et du la conjoncture économique en générale il est pour l?heure difficile de faire pronostics pour 2011" précise Gérard Buffière. Celui-ci souligne tout de même que si ces volumes de vente sont encore de 13,8 % en deçà de ses niveaux d?avant crise, au vu du maintient de la croissance dans les pays émergents notamment, l?activité du groupe a encore "une belle marge de progression".
 

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