France Biotech, qui fédère près de 200 entreprises allant des biomédicaments aux biomarqueurs, présentera en septembre prochain des mesures visant à dynamiser les sociétés d'un secteur en mal de financement. Début septembre, Maryvonne Hiance, présidente de l'organisation, dévoilera "un certain nombre de mesures qui permettront de mieux développer les technologies de la santé en France", une feuille de route qui sera aussi présentée aux candidats à la présidentielle.
Devraient notamment y figurer des remèdes pour soutenir le développement des sociétés après leur introduction en Bourse (IPO) "une étape et non une fin en soi, qui, quelquefois peut fragiliser une société pendant quelques années", observe Maryvonne Hiance. "Il faut lever les freins fiscaux et éviter que ces entreprises soient tellement alourdies par le système administratif réglementaire qu'elles aillent s'installer aux Etats-Unis ou se fassent racheter", déclare-t-elle.
Les fusions acquisitions entre biotechs françaises "sont absolument nécessaires"
Elle considère néanmoins que les opérations de fusions-acquisitions ainsi que les partenariats "sont absolument nécessaires" et prône un rapprochement d'entreprises françaises complémentaires, une méthode que la cofondatrice d'Effimune a personnellement expérimentée. Cette société a annoncé sa fusion avec Ose Pharma.
"Les sociétés françaises sont sous-valorisées par rapport aux américainellees parce qu's n'ont pas assez d'argent. On est petits bras, donc la valorisation est petite", ajoute-t-elle.
(Avec Reuters)
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