Soldes : la moitié des commerçants parisiens insatisfaits

Selon une étude de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP), un commerçant parisien sur deux n'a pas été convaincu par le résultat des soldes.

Près de la moitié (48%) des commerçants parisiens du textile et de l'habillement disent qu'ils ont moins gagné lors des soldes d'hiver 2009 que lors de ceux de 2008, malgré des ventes plus importantes en volume, selon une étude de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP) publiée jeudi.
"Les remises très fortes consenties dès le départ par les commerçants leur ont permis d'augmenter les ventes en volume, mais à des prix si bas que leur chiffre d'affaires n'a pas augmenté de façon proportionnelle", explique l'étude réalisée par le centre d'observation de la CCIP.
46% des commerçants estiment que le surplus de chiffre d'affaires généré par les soldes par rapport à un mois sans soldes n'excède pas 10%.
Près de la moitié des commerçants a appliqué des remises de -50% dès le premier jour, selon l'étude. Un quart d'entre eux a encore augmenté le pourcentage de remise en deuxième démarque avec des réductions de plus de 70%.
Les soldes ont toutefois été l'occasion pour les commerçants d'écouler des stocks très importants en raison d'une saison difficile, et la moitié (51%) considère le chiffre d'affaires réalisé comme satisfaisant ou très satisfaisant.
55% des commerçants interrogés considèrent que l'activité de leur magasin a été peu ou pas satisfaisante, que ce soit pendant la saison (de septembre à novembre) ou pendant les fêtes de fin d'année.
Les commerçants sont globalement satisfaits de la nouvelle réglementation sur les soldes, qui durent désormais cinq semaines au lieu de six auparavant. Un tiers souhaiteraient toutefois qu'ils soient raccourcis d'une semaine.
Les soldes d'hiver, qui ont démarré le 7 janvier à Paris, s'achèvent le 10 février.
L'enquête a été réalisée par téléphone auprès de 300 commerçants parisiens selon une répartition par secteur d'activité et par arrondissements parisiens du 26 au 30 janvier 2009 par la société Phone City (filiale de l'IFOP). Le traitement et l'analyse ont été effectués par le CROCIS (Centre régional d'observation du commerce, de l'industrie et des services).
L'enquête téléphonique a été complétée par des entretiens en face à face avec les commerçants de la rue de Rennes.

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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c ' est effectivement , beaucoup plus mauvais, que si la motié des commerçants étaient stisfaits !!!!

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