Le groupe de distribution britannique Kesa Electricals a annoncé jeudi une nouvelle baisse de son chiffre d'affaires exprimé en monnaies locales en début d'année, dont 3,2% chez Darty en France. Le chiffre d'affaires en monnaies locales a baissé au total de 4% entre le 9 janvier et le 30 avril, dont également 5,3% dans l'enseigne vedette britannique Comet, explique kesa dans ce rapport d'activité. Sur les douze mois achevés le 30 avril, il a baissé de 2,4% dont 5,1% pour Comet et 2,1% pour Darty.
A surface égale, les chiffres sont pires. Le chiffre d'affaires total a baissé de 7,5% sur les mois de référence, dont 5,8% pour Darty et 7,3% pour Comet. Sur douze mois, il a cédé 6,1% dont 4,9% pour Darty et 7,7% pour Comet. Exprimé en livres toutefois, une monnaie qui s'est fortement dépréciée récemment face à l'euro notamment, le chiffre d'affaires est en hausse de 5,6% sur les quatre mois, dont 12% pour Darty. Sur un an, il progresse de 8,3% dont 15% pour Darty.
Le directeur général Thierry Falque-Pierrotin, a remarqué que l'activité du groupe "s'est inscrite globalement en ligne avec ses marchés" pendant ces quatre mois, grâce "à une gestion rigoureuse de la marge brute et des coûts". Il évoque aussi "un ensemble de mesures en cours de mise en oeuvre pour nous permettre d'anticiper un nouvel exercice difficile".
Le chiffre d'affaires du groupe "autres enseignes" a par ailleurs diminué de 3,8 % en monnaie locale, et de 12,4 % à surface égale sur les quatre premiers mois de l'année, même s'il a augmenté de 10,6% en livres. Sur un an, ce groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 2,2% en monnaie locale, mais baisser de 6% à surface égale, et augmenter de 21,5% en livres.
Kesa n'évoque pas directement de suppressions d'emplois pour Comet et Menaje Del Hogar, mais évoque des "restructurations" qui coûteront 9 millions de livres (10 millions d'euros) cette année pour Comet pour une réduction de coûts de 14 millions de livres par an. Pour Menaje del Hogar, les coûts exceptionnels seront de 10 millions d'euros, pour une réduction de coûts de 11 millions d'euros par an.
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répond
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !