Carrefour avait confirmé des suppressions de postes au mois d'août dernier. Et ce vendredi, le distributeur a précisé ses intentions. Devant les organisations syndicales, le spécialiste de la distribution a détaillé son plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Celui-ci viserait 533 personnes en France, dont une grande majorité de postes de cadres. "450 sont des postes de cadres", a affirmé à l'AFP Bruno Moutry (CFDT) à l'issue d'un comité de groupe extraordinaire. Sachant que Carrefour totalise 7.000 postes administratifs.
L'information a été confirmée par Claudette Montoya, déléguée centrale CGT. Celle-ci a précisé qu'en ce qui concerne le siège des hypermarchés Carrefour, situé à Evry-Courcouronnes, près de Paris, "287 postes seraient supprimés". Les autres sites touchés sont principalement ceux de Boulogne-Billancourt et de Massy-Palaiseau en banlieue parisienne.
"Un plan social a minima"
Pour sa part, Bruno Moutry a dénoncé "un plan social" qui "cible des postes précis, réduisant l'impact du volontariat et stigmatisant les salariés qui occupent ces emplois". La CFDT a "déjà connaissance de salariés volontaires d'office, dont la seule alternative proposée est de quitter l'entreprise", a-t-il assuré.Dans un communiqué, le syndicat s'est opposé "à ce nouveau plan social". Et demande "l'ouverture de négociations sérieuses sur l'emploi". De son côté, la CGT dénonce "un plan social a minima".
Contactée par l'AFP, la direction du groupe rappelle "qu'il s'agit d'un plan de départs volontaires" et que la procédure d'information consultation qui vient de débuter, suit son cours".
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