British Airways : la direction prête à négocier avec les grévistes

La direction de British Airways a assuré ce mercredi qu'elle était prête à reprendre les discussions avec le syndicat des hôtesses et stewards afin de prévenir d'autres mouvements de grève.

La tactique du syndicat Unite a apparemment bien fonctionné. La direction de British Airways s'est dit prête ce mercredi à reprendre les discussions avec l'organisation syndicale qui représente près de 12.000 hôtesses et stewards de la troisième compagnie aérienne européenne.

Le personnel navigant est en grève depuis trois jours dans le cadre d'un premier arrêt de travail prévu pour en durer cinq. Et Unite a, dès le lancement de son appel à la grève, brandi la menace de deux autres arrêts de travail de cinq jours si ses revendications en matière de salaires et de conditions de travail n'étaient pas satisfaites.

La grève entamée cette semaine a déjà obligé la compagnie à annuler des centaines de vols. Près de 75.000 passagers n'ont pas pu prendre place dans le vol pour lequel ils disposaient d'une réservation.

Si ce mercredi, comme mardi, le service était normal à Gatwick et London-City, à Londres-Heathrow en revanche, BA indiquait opérer "plus de 60% des vols long-courriers et plus de 50% des vols moyen-courriers". La compagnie a décidé de laisser au sol plusieurs Boeing 747, plus gourmands en personnel de vol.

BA et le syndicat s'affrontent non plus sur la réforme des personnels de cabine voulue par la direction, mais sur le retrait des avantages en terme de vols à prix réduits concédés au personnel, et sur des actions disciplinaires entreprises depuis mars contre plusieurs dizaines de syndicalistes.

Tony Woodley, l'un des co-secrétaires généraux de Unite, a calculé qu'en comptant les sept jours de grève de mars, "BA a déjà perdu au moins 63 millions de livres dans cette grève, sans compter l'argent qu'ils perdront cet été quand les passagers iront regarder ailleurs" pour voyager. "C'est Willie Walsh [le directeur général de BA, Ndlr] qui détient la solution : il doit travailler avec nous à régler cette affaire", a lancé le responsable syndical.
 

 

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