Gros contrats pour Spigraph

numérisation de documents. L'entreprise va fournir ses solutions au Crédit Agricole de l'Ouest et à la Cnam.

Installée depuis un an dans son nouveau siège de Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon, la société Spigraph commence à récolter les premiers fruits d'une politique d'organisation et de structuration de ses activités conduite sur ces trois dernières années. La société, qui emploie aujourd'hui 80 personnes, vient ainsi de décrocher deux contrats. Le premier, de 6 millions d'euros (sur trois ans), a été signé avec la Caisse nationale d'assurance-maladie (Cnam)?; le second (3 millions d'euros) avec le Crédit Agricole de l'Ouest. La PME fournira des scanners pour le traitement des feuilles de soins à la première et déploiera un parc de 8.500 scanners dans 1.600 agences de l'établissement financier.

Pour se structurer et s'organiser, Spigraph a investi plus de 2 millions d'euros en formation, recrutements. Mais aussi pour acquérir et développer de nouveaux métiers qui lui permettent désormais de se positionner comme un « grossiste à valeur ajoutée » en matière de capture de documentaire.

Spigraph s'adresse désormais à des revendeurs (intégrateurs, éditeurs), des prestataires de services (qui numérisent pour le compte de tiers) et des acteurs du patrimoine (bibliothèques, archives, musées?) auxquels elle vend et installe les outils nécessaires. Elle assure en outre conseils, formation, accompagnement, maintenance, etc.

compétences spécifiques

Parallèlement, Spigraph a pris le contrôle d'une petite société qui lui permet de développer des solutions pour le traitement des images, notamment un produit de compression d'images numérisées hébergées et accessibles sur le Web. Cette nouvelle filiale renforce l'activité propre de R&D (quinze personnes) de la société, qui avait déjà procédé à un rachat, en 2003, pour acquérir une compétence spécifique en matière de gestion de bases de données Oracle. Elle avait aussi complété son offre en mettant la main sur des spécialistes des microfilms « le moyen le plus sûr de sauvegarder des documents importants sur le très long terme », assure Daniel Chautard, le dirigeant de Spigraph.

Aujourd'hui, l'entreprise se tourne vers l'international, « pour être vraiment rentable, au vu de sa taille et de ses compétences », affirme Daniel Chautard. La société emploie déjà une douzaine de personnes au Maroc et prépare son installation en Tunisie et en Algérie pour l'année prochaine. « Notre perspective est de réaliser 5 millions d'euros de chiffre d'affaires au Maghreb en 2010 », révèle le PDG. Parallèlement, la société recherche activement une opportunité de croissance externe en Europe occidentale. Anne Joly, à Lyon

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