MAM envisage l'avenir à plusieurs

Le sous-traitant veut s'allier pour pérenniser son activité.

La société Montage et Assemblage Mécanique (MAM) s'inquiète de sa taille. Cette ex-filiale de la manufacture d'armes de Bayonne, reprise par deux cadres en 1987, s'estime bien trop petite pour assurer dans de bonnes conditions son développement dans l'aéronautique, sa spécialité. « Avec 25 salariés tout au plus, nous sommes loin des entreprises de 300 personnes que les donneurs d'ordres souhaitent avoir comme interlocuteurs », regrette Philippe Lafourcade, gérant de MAM dont le siège social est désormais à Anglet (Pyrénées-Atlantiques).

L'une de ses priorités est de trouver des partenaires, « passage obligé si l'on veut garder nos positions auprès de nos principaux clients comme Dassault ou Messier-Dowty », reconnaît Philippe Lafourcade. Il pourrait s'agir d'entreprises de mécanique pour réaliser des économies d'échelle ou de sociétés aux activités complémentaires. MAM, qui fabrique en série des sous-ensembles mécaniques prêts à monter, continue d'investir dans l'outil de production. « Depuis trois ans, nous consacrons une part importante de nos 2,6 millions de chiffre d'affaires à des investissements productifs », confirme le dirigeant, qui vient d'investir 200.000 euros dans de nouveaux centres d'usinage qui vont lui permettre d'augmenter ses cadences et de réduire ses coûts de revient. Une politique qui lui permettra à son activité de croître de 20 % en 2008.

Frank Audonnet, à Bayonne

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