La Normandise attaque le marché britannique du pet food

Le spécialiste des portions-repas en barquettes et pochons PVC pour chats et petits chiens espère remporter deux appels d'offres de distributeurs britanniques.

Claire Garnier à Vire

La Normandise sera-t-elle bientôt référencée par les grands distributeurs britanniques?? Le spécialiste des portions-repas en barquettes et pochons PVC pour chats (qui représente 70 % de l'activité de l'entreprise) et petits chiens en marques de distributeurs, attend le résultat de deux appels d'offres de gros distributeurs britanniques. « L'Angleterre sera, pour les mois et les années à venir, une cible prioritaire », confie Catherine Duquesne, présidente de La Normandise (67 millions d'euros de chiffre d'affaire, 320 salariés) qui a réalisé en 2008 la moitié de son activité à l'export, principalement avec le Benelux, la Scandinavie, l'Italie et l'Espagne.

Outre la proximité géographique avec La Normandie, la Grande-Bretagne présente l'intérêt d'être un « grand marché de pet food », rappelle Catherine Duquesne. C'est un grand marché par l'importance de la population à nourrir (12 millions de chats, soit 20 % à 25 % de plus qu'en France) et parce qu'outre-Manche, « les animaux sont essentiellement nourris de façon industrielle, ce qui n'est pas le cas en France, où une bonne partie des animaux est nourrie avec des restes de table ». Si les dirigeants de La Normandise se déclarent « très confiants » quant à l'issue de ces appels d'offres, c'est parce qu'ils estiment disposer d'un avantage concurrentiel par rapport à leurs concurrents britanniques?: « Il n'y a pas en Grande-Bretagne de fabricant de pet food en barquettes et pochons individuels à marque distributeur. »

En créant La Normandise, les Duquesne avaient eu l'intuition de l'importance de l'achat en grande distribution pour les propriétaires d'animaux domestiques. Dès la première « ration » fabriquée dans la cocotte-minute familiale, ils s'étaient attelés à conclure des partenariats avec la grande distribution et s'étaient mis à produire pour le compte de ces distributeurs. En 2007 pourtant, ils ont lancé leur marque maison « Équilibre & Instinct » pour commercialiser une innovation, des croquettes fabriquées à partir de viande fraîche et conditionnées en sachets. La PME a investi 3 millions d'euros dans cette ligne d'aliments secs, qui s'ajoutent aux 22 millions d'euros pour accroître sa capacité de production d'aliments humides (en pochons souples) et aux 6 millions d'euros dans de nouvelles installations logistiques. En marge de ces lourds investissements dans l'outil de production, la PME a repassé en mai 2008 les audits pour les certifications de sécurité alimentaire qu'elle avait décrochées il y a deux ans. Elle s'est vu renouveler son agrément pour International Food Standard (norme franco-allemande) et British Retail Consortium (norme des Britanniques et des pays scandinaves). Enfin, la PME qui vient de passer sans encombres « l'audit éthique » ? sésame pour travailler avec les Britanniques ? dispose également de la certification bio (AB), la même que dans l'alimentation humaine. Ce sont ces deux certifications BRC et bio qui lui ont permis, en 2007, d'arriver sur les linéaires de Marks & Spencer, en produits bio et en marques de distributeurs. Un essai bientôt transformé??

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ben pour l'instant ils embauchent pas c cons la! meme pas en interim! du boulot tu parles marché de quoi ils sont en faillite ouais!

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