Pyragric veut faire des étincelles dans l'événementiel

La PME spécialisée dans les feux d'artifices renforce sa participation à une quinzaine de grandes manifestations de prestige porteuses d'image.

rhône-alpes/pyrotechnie

Nous voulons nous développer dans l'événementiel », indique Yves Charon, directeur général de Pyragric. En quelques semaines, la société spécialisée dans les feux d'artifice a été choisie pour plusieurs événements, notamment par le comité d'organisation des Championnats du monde de ski à Val-d'Isère et par le château de Fontainebleau pour fêter l'acquisition d'un trésor national permettant de réunir un triptyque de l'Albane. Deux références prestigieuses. Pour ces spectacles pyrotechniques, la société dispose d'un véritable staff de designers et créatifs en musique et dans la composition des pièces réalisées à partir de plus de cinq cents artifices.

L'entreprise se positionne désormais comme « un compétiteur de référence dans ce secteur », selon le dirigeant de la PME familiale lyonnaise créée en 1935. À l'origine fabricant de produits pyrotechniques à usage industriel (soudure de rails) et agricole (antigrêle), l'entreprise s'est diversifiée après-guerre dans la production de feux d'artifices festifs grand public. Puis, elle a négocié un deuxième virage dans les feux d'artifices professionnels et institutionnels, principalement pour les feux du 14 Juillet.

Aujourd'hui, Pyragric réalise son chiffre d'affaires (15 millions d'euros en 2008), en hausse de 5 % environ chaque année, à parts égales entre le grand public et les feux d'artifices professionnels-institutionnels.

marché de niche

La PME, qui a fortement réduit ses effectifs suite à l'arrêt de la production en France, emploie une cinquantaine de salariés. Elle compte deux sites classés à Rillieux-la-Pape (Rhône) et dans l'Ain, soit 47 hectares de terrain pour stocker plus de 600 tonnes de poudre importée de Chine. En outre, 35 agents assurent la distribution des produits Pyragric en France.

L'événementiel, troisième virage de la diversification, concerne un marché de niche d'une quinzaine de grandes manifestations annuelles en France, avec des budgets entre 100.000 et 400.000 euros. S'imposer dans ce secteur représenterait une part modeste du chiffre d'affaires, mais contribuerait à renforcer l'image et la créativité de l'entreprise au profit de ses autres activités très concurrentielles. Chaque année, pour les tirs des fêtes d'été et de sports d'hiver, Pyragric rémunère environ 2.500 saisonniers passés par son centre de formation pour devenir artificiers certifiés pour les tirs du groupe K4, la catégorie la plus élevée soumise à autorisation préfectorale.

Claude Ferrero, à Lyon

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