Si les amateurs de plages et de sable fin forment le gros des bataillons de ses visiteurs, la Provence (Bouches-du-Rhône, Vaucluse et Var) attire aussi de plus en plus depuis quelques années un tourisme urbain, amateur de festivals et féru de culture. Or, dans ces domaines, les terres provençales disposent d'importants atouts, avec plusieurs centaines de manifestations organisées chaque été, de la plus modeste à des événements internationaux comme le Festival d'Avignon. Dans la continuité de ces quatre dernières années, les villes et les plages provençales devraient connaître, cet été, une bien meilleure fréquentation que l'arrière-pays. Première région touristique du pays pour la clientèle française et en deuxième position pour les étrangers, la Provence, valeur sûre des vacances, attire, bon an mal an, 24 millions de touristes qui dépensent près de 5 milliards d'euros. Des chiffres considérables, stables en dépit de la concurrence de plus en plus vive de destinations à bas coûts. En Provence, le nombre de visiteurs étrangers évolue peu, avec beaucoup de Belges, d'Allemands et d'Italiens, alors que les Britanniques se font de plus en plus rares. La consommation touristique évolue depuis deux ans. à moins que la récente baisse de la TVA n'inverse la tendance, les cafés, bars et restaurants continuent de souffrir, alors que le tourisme de plein air, crise oblige, arrive à tirer son épingle du jeu. Ce qui était déjà vrai en 2008 le sera encore plus en 2009, l'heure est aux loisirs gratuits ou peu onéreux : visite de ville, randonnée, vélo? Gérard Tur