Bourse des Voyages recrute de jeunes entrepreneurs

Le site de vente de voyages reste en croissance malgré la conjoncture et dégage des bénéfices.

Ni la crise ni la baisse de la demande de voyages en France en 2009 ne sont parvenus à stopper la croissance de la société Bourse des Voyages (BDV), spécialisée dans la vente en ligne de voyages, vols, séjours et location de voitures « dégriffés ». En 2009, la société fondée il y a dix ans par Fabrice Dariot a réalisé un volume d'affaires de 52 millions d'euros, en croissance de 20 %.

« Nous avions le bon prix, au bon moment et au bon endroit ! » résume le dirigeant. La recette à l'air simple sur le papier mais elle est le fruit d'années d'expérience. « Sur Internet, c'est facile d'être partout, il suffit simplement d'y mettre le prix. Mais ce n'est pas intéressant au final », précise Fabrice Dariot. à ses yeux, rien ne sert de vendre si cela ne rapporte pas. Ce n'est pas son cas puisque son entreprise a dégagé en 2009 un résultat avant impôts de 900.000 euros, représentant une marge de près de 2 % qu'il juge « correcte », en regard des rentabilités dégagées dans le secteur du voyage.

cap sur l'international

L'année 2010, qui vient de commencer, s'annonce «?calme?» dans un contexte de demande atone en raison de l'érosion du pouvoir d'achat disponible des Français pour financer des vacances. BDV espère tout de même connaître une croissance de 10 % à 15 % à la fois de son activité et de ses profits.

Après avoir dégagé année après année des bénéfices, l'entreprise dispose désormais d'une capacité d'investissement. Fabrice Dariot en a profité pour amorcer, il y a six mois, un développement à l'international en Italie, en Espagne, en Allemagne et aux Pays-Bas. « Le démarrage est lent et les débuts sont modestes », juge Fabrice Dariot qui affirme savoir être patient.

En attendant, il a trouvé un autre moyen d'utiliser une part de son « abondante trésorerie ». Il rencontre les fondateurs de jeunes entreprises qui ont développé un savoir-faire, notamment technologique, et qui arrivent à un stade de développement nécessitant un apport de fonds. « Les chefs d'entreprise préfèrent parler à un autre créateur d'entreprise plutôt qu'à un banquier, s'amuse le dirigeant. Trois ou quatre dossiers sont bien avancés. » Leurs managers viendront renforcer l'encadrement de l'entreprise. Héléna Dupuy

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.