Pascal Daoglio : " on n'obtient pas toujours 40 % de salaire en plus juste après  !  "

Pascal Daoglio est associé du cabinet de recrutement Crossway Management.

Le MBA est-il toujours un tremplin en temps de crise ?

Bien sûr, seulement les opportunités ne sont pas aussi nombreuses qu'il y a un an. Les diplômés de MBA sont touchés comme les autres par la crise ! Concernant les secteurs traditionnellement friands de MBA, comme la finance, la stratégie ou les entreprises qui ont un fort déploiement à l'international, la demande reste toujours aussi élevée. Le MBA demeure une belle carte de visite.

Les salaires proposés aux diplômés sont-ils toujours aussi élevés ?

Probablement pas, mais c'est très temporaire. On constate un certain affaissement lié à la crise pour les gens qui arrivent en ce moment sur le marché du travail. Mais il s'agit d'une tendance générale, qui ne concerne pas que les MBA.

Quelles doivent être les motivations du cadre qui souhaite entreprendre cette formation ?

Il ne doit pas surévaluer ses attentes. On n'obtient pas systématiquement 40 % de salaire juste après ! Il ne faut pas faire un MBA pour faire un MBA, mais pour la formation qu'il vous apporte. Le prestige de ce diplôme ne suffit pas, surtout en France. C'est l'expérience et le savoir-faire de la personne qui comptent avant tout. Il faut être patient. Il est fréquent que l'employeur attende de voir vos acquis à moyen terme, de six mois à deux ans, avant de vous confier de nouvelles responsabilités.

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