Troisième vague d'aide publique et nouveau cap pour les éco-industries

Pour la troisième et dernière vague du programme de soutien aux projets de l'éco-industrie, l'Etat débloque 22,6 millions d'euros.
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En 2010, l'Etat avait débloqué 13,5 millions d'aides pour soutenir 33 projets de R&D dans le cadre du deuxième appel à projets éco-industries. Pour la troisième et dernière vague du programme, dont l'appel à projets a été lancé en décembre dernier, le montant de l'aide atteint 22,6 millions d'euros à répartir entre 23 dossiers, représentant un total d'investissement de 42,4 millions d'euros. Le dispositif s'inscrivait notamment dans le cadre des travaux du Comité d'orientation stratégique pour les éco-industries (COSEI). Ce dernier, créé en juillet 2008, laisse aujourd'hui sa place au Comité stratégique de filière éco-industries, qui doit livrer à l'automne un nouveau plan d'action.

Résultats éco-industries 2011

L'appel à projets éco-industries 2011 portait sur la prévention, la mesure et la lutte contre les pollutions locales (air, eau, sols, déchets...). Sur les 22,6 millions distribués lors de cette dernière vague, 7,9 millions sont apportés par le ministère chargé de l'Industrie, 3,7 millions par l'Ademe et 11 millions par l'Agence nationale de la recherche (ANR).
Les projets aidés présentent des perspectives de mise sur le marché relativement proches, entre deux et cinq ans. Les projets sont listés dans le document consultable ci-dessous. Cet appel à projets a été coordonné avec celui du programme Ecotech de l'ANR, lancé au même moment, ciblant des projets de recherche plus amont.

Un Comité stratégique pour la filière éco-industries

Par ailleurs, le COSEI laisse sa place à un Comité stratégique de filière éco-industries, dont la vice-présidence sera assurée par Jean-Claude Andréini, déjà vice-président du COSEI. Il concerne cinq filières (eau, déchets, énergies renouvelables, bâtiment, réseaux électriques intelligents), à côté de deux thématiques transversales (financement des entreprises et innovation). Les domaines de la logistique et la gestion des flux, du stockage et de la valorisation du CO2, de la chimie verte et de la métrologie des milieux naturels font également partie du champ des réflexions.

Plusieurs premiers axes de travail ont déjà été retenus : amélioration de l'accès aux marchés publics pour les éco-innovations ; renforcement de la coordination entre les principaux financeurs des projets de recherche et d'innovation sur les éco-technologies ; mise en place d'une stratégie collective de participation aux programmes communautaires, pour faciliter la participation des entreprises, notamment les PME ; et renforcement des synergies entre les différents acteurs à l'export (public/privé, grands groupes/PME et coopérations inter-entreprises...).

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