A la suite de son rapport intitulé "Dirty Laundry" (Linge Sale) publié le 13 juillet, l'ONG écologiste Greenpeace a lancé un défi aux géants du textile : être le premier à mettre en ?uvre une politique environnementale englobant toute leur chaîne de fabrication. Dans son rapport, Greenpeace révélait que certains fournisseurs chinois de marques comme Nike et Adidas rejetaient des substances chimiques dans les fleuves.
Parmi les multinationales concernées (Nike, Adidas, Puma, Calvin Klein, Lacoste, Abercrombie & Fitch, H&M, Converse...), Puma avait été le premier à réagir le 25 juillet en s'engageant à éliminer les rejets de substances toxiques sur l'ensemble de sa chaîne de fabrication et tout le cycle de vie de ses produits avant 2020. Nike a pris la deuxième place du podium le 17 août en formulant à son tour le même engagement.
De son côté, Adidas a pris du retard. Dans la deuxième partie de son rapport, publiée cette semaine, Greenpeace a révélé la présence de résidus d'éthoxylates de nonylphénol (NPE), des substances chimiques toxiques, dans des vêtements de marque Adidas notamment. Une quinzaine d'autres marques sont visées. Certains de ces vêtements provenaient de magasins suisses.
Adidas, qui pour le moment refuse de s'engager individuellement, a cependant annoncé qu'il était en discussion avec d'autres marques pour mettre en place des normes environnementales dans leurs chaînes d'approvisionnement et de fabrication.
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