Le fret s'affranchit du CO2

Le bateau à voile et le ballon dirigeable sont de retour. Le fret sans CO2 se réalisera sans doute avec eux.

Le Belem évoque le rêve des aventures maritimes, l'Hinderburg, le cauchemar d'une ancienne catastrophe aéronautique. Derrière ces deux images, le secteur du fret trouvera peut-être demain des leviers de croissance pour répondre à la demande incessante du transport de marchandises en respectant les nouveaux objectifs environnementaux.

Le carnet de commande de CTMV, Compagnie de Transport Maritime à la Voile, est rempli. Son fondateur, Fréderic Albert peaufine dans ses bureaux à Béziers (Hérault) le plan de sa nouvelle goélette. Parmi ses clients récents, des viticulteurs languedociens soucieux d'acheminer leurs livraisons par un moyen de transport sans CO2. Les exportations de vins bio ont déjà la côte mais réaliser un bilan carbone exemplaire constitue désormais un sérieux avantage compétitif.

Au Royaume-Uni, le centre Le Tyndall reconnu pour son expertise sur le changement climatique mise sur le retour du ballon dirigeable dont les émissions de CO2 sont insignifiantes. Si le cours du kérosène repart à la hausse, ce moyen de transport pourrait s'imposer pour véhiculer les marchandises. L'armée américaine est parvenue à faire voler plusieurs centaines des tonnes d'équipements.
Que ce soit pour la voile marchande ou les ballons dirigeables, les solutions technologiques se confrontent à une double contrainte, le temps. La météo et la lenteur de ces moyens de transports restent encore un frein pour les investisseurs.
 

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