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++BSD ++Ne++BSF ++Patrick de Jacquelot à New DelhiIl y a deux semaines, le géant japonais de la téléphonie mobile, NTT DoCoMo annonçait l'achat de 26 % de Tata Teleservices, la filiale de téléphonie mobile du conglomérat Tata, pour 2,1 milliards d'euros. Fin octobre, son concurrent norvégien Telenor avait dépensé 1 milliard d'euros pour prendre le contrôle d'Unitech Wireless, opérateur mobile en devenir qui dispose d'un seul actif, ses licences. Ce faisant, les deux groupes rejoignaient un paysage déjà bien encombré, marqué par l'irruption, l'année dernière, de Vodafone, qui avait dépensé 11 milliards de dollars pour prendre le contrôle de ce qui est désormais Vodafone-Essar.Et ce n'est pas fini?: les rumeurs de marché prêtent des volontés d'implantation en Inde à des opérateurs aussi variés que le sud-africain MTN (qui a étudié deux possibilités de fusion avec des groupes indiens plus tôt cette année), l'italien Telecom Italia et différents opérateurs du Moyen-Orient. La raison est simple?: le marché indien affiche une croissance phénoménale.500 millions d'abonnés La barre des 10 millions de nouveaux clients recrutés en un mois a été franchie une première fois en septembre, et à nouveau en octobre. Le marché, qui ne montre aucun signe de ralentissement en dépit de la crise économique, se développe à un rythme de plus de 100 millions de nouveaux abonnés sur l'année. Selon le ministre de la Communication et des Technologies de l'information, Thiru Raja, le nombre d'abonnés devrait passer de 325 millions actuellement à plus de 500 millions en 2010. Avec près de 1,2 milliard d'habitants, le marché sera encore loin de la saturation. Le taux d?équipement des Indiens est de l'ordre de 65 % dans les villes, mais est inférieur à 10 % dans les campagnes où tout reste à faire.Signe particulier de l'engouement indien pour la téléphonie mobile, celle-ci tient un rôle central dans la diffusion d'Internet en Inde. L'accès au haut débit demeure aujourd'hui limité aux grandes villes et ne concerne que très peu de personnes?: il n'y avait fin juin que 11,7 millions d'abonnés à Internet via une ligne fixe dont 4,4 millions à haut débit, selon le régulateur indien des télécoms. En revanche, à la même date, 76 millions de personnes pouvaient accéder à Internet via leur téléphone mobile.Les enchères de la 3G (le haut débit mobile), début 2009, seront une étape importante dans la stratégie de conquête de la clientèle urbaine, avide de services sophistiqués disponibles sur Internet. NTT DoCoMo, grand spécialiste en la matière, devrait être sur les rangs. D'autres opérateurs s'intéresseront en priorité au monde rural, qui a besoin de services comme les cours des produits agricoles, de l'assistance médicale ou de l'aide à l'enseignement. Telenor, qui a déjà une grosse expérience au Bangladesh et qui a affirmé qu'il ne postulerait pas pour une licence 3G, pourrait choisir de se concentrer sur ce type de clientèle.n ++BSD ++PasSupprimerBalise NePas supprimer ++BSF ++
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