Le refus d'être un bouc émissaire

Si la Chine est devenue le plus gros émetteur de CO2 du globe, ses dirigeants refusent de reconnaître leurs responsabilités. Fin octobre, ils indiquaient que « le monde entier, sans exception, se retrouve face au défi du changement climatique. La solution demande des efforts joints de tous les pays et de la communauté internationale entière ». Jusqu'à ce jour, et grâce à son statut de pays en voie de développement, la Chine n'a pas été astreinte, lors du traité de Kyoto, aux conditions imposées aux pays développés en matière de réductions des émissions de gaz à effet de serre. Désireuse de rester autonome en la matière, elle s'est donc fixé en 2006 ses propres objectifs environnementaux ? qu'elle n'est d'ailleurs jamais parvenue à remplir. Sa position ne changera pas. Pourtant, Gao Guangsheng, l'un des responsables de la commission de développement national et de réforme, a laissé un semblant de porte ouverte aux pays développés : « la Chine jouera son rôle en tant que pays en voie de développement pour s'attaquer au changement climatique, mais l'un des prérequis est que les pays développés fournissent des fonds et des transferts de technologie ». Tristan de Bourbon à Pékin n
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