Après 2007, où l'on a découvert les subprimes, 2008 restera l'année de la crise financière planétaire. Et Wall Street n'a dû qu'à un léger sursaut en décembre de ne pas inscrire en 2008 la pire performance de son histoire. L'indice S&P 500 affiche au final une baisse de 38,49 %. Il faut remonter à 1931, au moment de la Grande Dépression, pour retrouver une plus forte baisse (? 47 %). Un record que le S&P 500 a failli battre, puisque le 21 novembre il accusait un recul de près de 50 %. Sur les autres places mondiales, les performances sont à l'unisson. En Europe, Londres (? 31%) a mieux résisté grâce aux valeurs pharmaceutiques et aux minières. Paris, de son côté, recule de 42,68 % à 3.217,97 points et l'Euro Stoxx 50 baisse de 44 %.Mais le plus lourd tribut a été payé par les places émergentes. Celles que l'on croyait un moment immunisées n'ont pas tenu. La Bourse indienne enregistre une chute de 51 %. À peine mieux que Shanghai (? 65 %), et Moscou qui s'est effondrée de 67,20 %. Mais le record de ce triste palmarès revient à l'Islande. Son économie a implosé et la Bourse de Reykjavik s'est volatilisée, perdant 94 %. Lire pages 2 et 12

latribune.fr

14 Jan 2009, 1:26

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