Foire aux bonnes affaires

« Pile je gagne, face je ne perds pas. » Ainsi pourrait se résumer le jeu auquel devraient se livrer, en 2009, les gérants spécialisés dans les obligations émises par les entreprises. Après avoir été massacrée par les marchés, la dette privée offre des écarts de rémunération impressionnants avec les emprunts d'État. En cause, la crise de liquidité qui oblige les entreprises à se tourner vers le marché obligataire pour se financer. Et à des conditions qui se doivent d'être séduisantes pour trouver preneur. « Daimler vient de lancer un emprunt à 3 ans avec un coupon de 9 %, soit 6 % de mieux que les emprunts d'État », note Raphaël Chemla, gérant de Saint-Honoré Signatures chez RFS IM. Il n'est même pas nécessaire d'attendre une amélioration de la situation économique pour espérer générer des plus-values, la perspective d'engranger les dividendes suffisant largement pour miser sur les bonnes signatures. « Nous nous focalisons sur la capacité de l'émetteur à honorer ses coupons et rembourser à l'échéance », souligne Raphaël Chemla. Avec des portefeuilles dont le taux de rendement moyen est compris entre 6,5 % et 7 %, les gérants d'obligations privées démarrent 2009 confortablement. J.-F. H.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.