La mobilité en Europe est-elle importante pour L'Oréal ?En France, 12 % de nos collaborateurs sont non français, ce qui correspond aussi au pourcentage de salariés non locaux dans chacune de nos filiales dans le monde, y compris en Europe. Nous constatons une vraie demande de mobilité aujourd'hui. Nous ne pensons pas que les salariés français soient moins mobiles que les autres, contrairement à ce que l'on dit souvent. Il y a au contraire une ouverture grandissante des Français et des jeunes notamment. De plus en plus de candidats ont déjà eu une expérience dans un autre pays européen, notamment grâce au programme Erasmus et autres accords d'échange.Quels peuvent être, à vos yeux, les freins à la mobilité ?Le premier frein éventuel : les contraintes d'ordre personnel liées à la situation familiale, la carrière du conjoint, etc. Par ailleurs, les femmes ont longtemps été freinées dans leur mobilité car leurs conjoints les suivaient plus rarement. Mais cette tendance s'amenuise : nous expatrions aujourd'hui beaucoup plus de femmes qu'il y a dix ans.Que mettez-vous en ?uvre pour favoriser la mobilité ?Nous avons mis en place de nombreuses aides pour nos salariés expatriés. Elles vont de la prise en charge du logement à la formation interculturelle, indispensable pour une bonne appréhension de la culture du pays, en passant par le soutien logistique. Nous offrons de plus une aide financière pour l'installation du conjoint. Bien entendu, nos collaborateurs sous contrat de droit local ne bénéficient pas de ces aides, pour des raisons d'équité vis-à-vis de leurs collègues.PROPOS recueillis PAR C. Q.interviewDirecteur international du recrutement chez L'OréalFrançois de WazièresDe nombreuses aides pour nos salariés expatrié

latribune.fr

18 Mai 2009, 1:38

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