les autres dossiers

Des propositions choc de réforme de la formation professionnelle. Le droit individuel à la formation (DIF), créé en 2004, est une « bombe à retardement », affirme la Cour. Les sages estiment à 77 milliards d'euros la charge cumulée de ce dispositif pour les entreprises si tous les salariés décidaient en même temps d'utiliser toutes leurs heures de formation. Une hypothèse très théorique, mais destinée à montrer l'ampleur du problème. Pour soulager les employeurs, le rapport préconise de le recentrer sur des publics prioritaires. Et de le financer avec une partie des sommes allouées à un autre dispositif, le congé individuel de formation (CIF), réservé aux salariés souhaitant se réorienter ou changer de métier. La Cour estime que ce deuxième dispositif devrait, lui aussi, être recentré. De quoi alimenter la réflexion des partenaires sociaux sur le sujet prévue d'ici à avril.n L'agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) sur la sellette. Elle devrait disparaître, estime la Cour. Cette structure, chargée des financements de l'État dans les transports, « aux ambitions limitées, privée de ses moyens, est désormais inutile ». Les sages, qui demandent donc sa suppression, pointent l'« incertitude » des ressources de l'AFITF (2,8 milliards de budget prévisionnel en 2009), privée de recettes propres suite à la privatisation des sociétés d'autoroutes dont elle percevait les dividendes.n La ligne maritime Dieppe-Newhaven creuse son trou. Elle affiche un « déficit cumulé d'exploitation de 128 millions d'euros, fin décembre 2007 », estiment les sages. Une situation « prévisible », due à la mauvaise gestion du département de la Seine-Maritime. Ce dernier a octroyé en 2006 une délégation de service publique (DSP) à L. Dreyfus Armateurs? qui touche une « compensation » de 14,5 millions d'euros par an. Et la collectivité tente sans succès de vendre le port de Newhaven depuis 2004.n La gabegie du dossier médical personnel confirmée. Ce dossier, au c?ur de la réforme Douste-Blazy de l'assurance-maladie (2004) était censé permettre d'économiser plusieurs milliards d'euros. En fait, le groupement d'intérêt public chargé de le mettre en place n'a jamais vraiment fonctionné. Une agence des systèmes d'information de santé va être mise en place.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.