eumatiquesMichelin veut développer son activité « style de vie », en charge des produits dérivés fabriqués sous licence comme les accessoires pour cycles et automobiles, les chaussures de sport ou les articles pour collectionneurs se référant au passé du manufacturier. « Nous comptons accroître notre chiffre d'affaires de 5 % cette année malgré la crise et de plus de 50 % dans les quatre à cinq ans qui viennent », expliquait hier le directeur de la performance commerciale du groupe Michelin, Éric de Cromières. Les ventes de cette activité dans plus de 85 pays ont généré l'an dernier 200 millions d'euros. Le manufacturier perçoit des redevances, modulées selon le niveau d'implication du groupe, allant du simple droit d'utilisation de sa marque à la participation au développement technique du produit, comme pour les semelles des chaussures de sport.question d'imageCette activité « n'a pas pour but de générer des bénéfices. Mais elle ne doit pas en perdre. De fait, nous enregistrons un résultat positif », souligne Éric de Cromières. Elle « doit contribuer à l'image. L'impact est très positif aux États-Unis par exemple », précise-t-il. Les chaussures, qui représentent 20 % du chiffre d'affaires avec 1,5 à 2 millions de paires vendues par an dans le monde, vont « se développer fortement ». Michelin a noué des partenariats avec Babolat et en Chine avec Li Ning. Le groupe veut « renforcer » l'activité des produits pour l'automobile (trousses de secours, essuie-glaces, chaînes pour la neige?) au Brésil, en Chine, en Russie et en Inde. A.-G. V.

latribune.fr

17 Juin 2009, 1:46

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