L'action Partouche n'a plus la baraka

Le groupe Partouche, qui exploite 54 casinos, dont 47 en France, illustre parfaitement les difficultés de ce secteur. L'interdiction de fumer dans les lieux publics s'est traduite pour lui par une chute de son activité de 7,8 %, à 787,9 millions d'euros, et un résultat négatif de 8,5 millions d'euros, après un bénéfice de 14,3 millions en 2007.« La question désormais est : est-ce que Bercy va prendre une mesure fiscale pour aider les casinos ? », interroge Patrick Partouche. Une telle aide est réclamée en vain par l'ensemble des exploitants de casinos français. « Le taux d'imposition de Partouche s'élève à 58 %. Il ne se justifie plus puisque le monopole des casinos est largement battu en brèche par la prolifération en toute impunité d'une offre en ligne, pourtant jugée illégale ! », dénonce le président du groupe Partouche.Aucune amélioration de la situation n'est prévue en 2009 puisque « la forte baisse d'activité perdure en ce début d'exercice ». Partouche doit donc parvenir à un accord avec ses banquiers pour rééchelonner sa situation financière. À la fin de 2008, ses dettes (353 millions d'euros) étaient plus élevées que ses fonds propres (326,6 millions). Cette situation a pesé sur le cours du groupe, qui ne vaut plus que 100 millions d'euros en Bourse. « C'est sans rapport avec nos 400 millions d'actifs immobiliers ! », souligne Patrick Partouche.Héléna Dupuy-2,43 %
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