Natalia Ginzburg est certes un grand écrivain. Mais pas un bon dramaturge. « Je t'ai épousée par allégresse » en apporte la preuve à la Madeleine. Difficile de faire intrigue ou dialogues plus banals. L'argument est simple : un homme et une femme que tout oppose se rencontrent et se marient dans la foulée. Mais l'épouse se pose une question : pourquoi est-elle là ? Il n'y a rien dans ce spectacle pour rattraper la vacuité du propos. La mise en scène de Marie-Louise Bischofberger se traîne jusqu'à la paresse. Les comédiens sont dans le même état. Valeria Bruni-Tedeschi patine dans un jeu monocorde, accrochant son texte comme si elle brodait. Un seul comédien se sauve de ce guêpier avec élégance, Stéphane Freiss. Jean-Louis Pinte« Je t'ai épousée par allégresse » Théâtre de la Madeleine, 19, rue de Surène, Paris VIIIe. Tél. : 01.42.65.07.09.

latribune.fr

18 Févr 2009, 1:27

Partager :