Les Français perçoivent les signes d'un redressement mondial

La lumière à la sortie du tunnel ? Selon une enquête du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) effectuée en mars, les entreprises françaises installées à l'étranger perçoivent un redressement de la conjoncture économique mondiale après trois mois de stabilisation. Du coup, leurs propres perspectives s'infléchissent aussi dans un sens favorable et ceci, dans toutes les régions du monde. Cependant, les indicateurs demeurent toujours négatifs. Bref, la récession n'est certes pas finie. Mais le CNCCEF estime que ces entreprises françaises implantées dans le monde qui représentent tout de même l'essentiel de l'écurie du CAC 40 assistent à un « freinage » de la récession. Le constat n'est pas anodin. Car cette même série d'enquêtes du CNCCEF, mise en place depuis avril 2005, avait décelé début 2007 une inflexion venant des États-Unis et, alors qu'en été 2007 l'Amérique était secouée par la crise des subprimes, elle avait montré le décrochage de l'Europe pour 2008. La reprise annoncée pour 2010, notamment à la suite du sommet du G20 de Londres, semble se vérifier ici aussi.Tous les indicateurs présentent un aspect positif pour les mois qui viennent. C'est-à-dire que les anticipations des entreprises françaises implantées à l'étranger ne reculent plus concernant la zone géographique où elles opèrent. Après une forte chute continue depuis l'été 2007, les investissements se stabilisent. Mais les anticipations sont divergentes selon les zones géographiques. Dans les pays industrialisés, l'enquête du CNCCEF ne décèle pas de frémissement. « encourageants »En revanche au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine, les perspectives s'améliorent. Quant aux exportations, le retournement à la hausse est sensible en mars, mais compte tenu de la volatilité des données et des disparités selon les zones géographiques, le CNCCEF estime que l'on ne peut pas en tirer une tendance claire sur le futur proche. Enfin, l'emploi semble également se stabiliser au niveau mondial après une forte dégradation. Compte tenu de tous ces « signes encourageants », le CNCCEF conclut qu' « il est donc certain que l'on assiste au ralentissement de la récession mondiale ».
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