Bouygues au point mort

Selon nos informations, le groupe Bouygues a décidé de mettre fin à ses activités en Algérie. Ce départ interviendra après la livraison prévue fin avril du projet de construction du nouveau siège de l'ambassade de Grande-Bretagne à Alger. Bouygues Algérie, qui était sans directeur depuis près d'un an, a entamé il y a quelques jours la vente de ses équipements et engins de chantiers. Le français était revenu en Algérie en 2006, vingt ans après l'avoir quitté suite à un litige commercial. Trois facteurs expliquent son nouveau départ d'Algérie, selon un proche du groupe. D'abord Les difficultés rencontrées par sa filiale locale pour obtenir un plan de charge suffisant, en dépit d'un programme quinquennal de 150 milliards de dollars lancé en 2005 par Alger. Mais ce plan a surtout profité aux chinois, espagnols, turcs et italiens. deuxième obstacle : le gel des investissements arabes dans l'immobilier et le tourisme à cause de la crise mondiale. Ces projets estimés à plusieurs milliards de dollars intéressaient Bouygues. Enfin, le groupe français n'a pas réellement misé sur l'Algérie, n'ayant pas investi dans le développement de sa filiale locale, ajoute notre source. Ali Id
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