Un siège français quasi indéboulonnable

Les eurodéputés devraient débattre de leur siège lors de la prochaine législature mais ils n'ont étonnamment aucun pouvoir en la matière. Leur siège est établi à Strasbourg par le traité d'Amsterdam de 1997.Toute modification nécessite l'unanimité des chefs d'État et de gouvernement, ce qui confère à la France un droit de veto. Avec le traité de Lisbonne, la pétition pro-Bruxelles ayant dépassé le million de signatures aurait force contraignante pour demander aux institutions de formuler une réponse. Jusqu'ici, malgré de nombreux appels d'eurodéputés comme Daniel Cohn-Bendit à un débat public sur la question, les États membres, conscients de l'opposition formelle de la France, font la sourde oreille. Toutefois, la prochaine présidence suédoise de l'Union, qui commence le 1er juillet, pourrait être tentée de mettre le dossier sur la table. La ministre suédoise des Affaires européennes, l'ancienne eurodéputé Cecilia Malmström, n'est autre que l'initiatrice de la pétition?
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