L'UMP réunit aujourd'hui son bureau politique pour valider l'ensemble de ses listes pour les élections européennes. À un mois du scrutin, mais avec un bon mois de retard. Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, et ses lieutenants Brice Hortefeux et Jean-Claude Gaudin ont eu du mal à établir un difficile équilibre entre les exigences des responsables du parti majoritaire et les demandes des partenaires du Nouveau Centre, des progressistes d'Éric Besson et de la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel. La direction de l'UMP a été reçue hier par Nicolas Sarkozy, qui a procédé aux derniers arbitrages. Xavier Bertrand a promis « des listes qui ressemblent aux Français », avec des « personnalités différentes ».L'UMP favoriLa direction officieuse de la campagne de la majorité échoit plus que jamais à Nicolas Sarkozy. Après une première réunion publique à Nîmes, mardi, le chef de l'État sera dimanche à Berlin avec Angela Merkel. Avant un dernier meeting à Paris début juin. Du coup, toutes les attaques se concentrent sur Nicolas Sarkozy, tandis que les sondages continuent d'accorder une avance confortable à l'UMP, crédité de 27 % des suffrages.Menacés par l'extrême gauche, les écologistes et les centristes, les socialistes tentent de mobiliser leur électorat en appelant à « un vote sanction utile » contre Nicolas Sarkozy et la droite européenne. « Rien ne serait pire qu'un scrutin européen où deux tiers des Français expriment un vote sanction et qu'en dépit de ce vote massif les listes de l'UMP arrivent en tête, parce que ce sera un passeport pour continuer », souligne Benoît Hamon, porte-parole du PS et eurodéputé sortant. Il a précisé que dans les sondages, le total des listes de gauche atteignait près de 50 %. Mais dans un contexte d'éparpillement, puisque le PS n'est crédité que de 23 % des voix. Hélène Fontanaud

latribune.fr

22 Mai 2009, 1:38

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