Soucieuses d'intégrer leurs collaborateurs dans la durée, les banques entretiennent de longue date une politique de formation soutenue. « Nous consacrons 5,5 % de notre masse salariale à la formation, soit 2.000 euros par an et par salari頻, se félicite Guy Cotret, membre du directoire de la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne. Le groupe, qui mise beaucoup sur les jeunes cadres, dispose d'ailleurs de sa propre université d'entreprise et d'un partenariat avec l'Essec. « Dans cinq ans, 40 % de notre effectif aura plus de 50 ans, prévoit-il. Voilà qui laisse aux jeunes beaucoup d'opportunités de postes dans nos agences et leur promet de belles perspectives professionnelles. »PasserellesPour encourager ses collaborateurs à évoluer, BNP Paribas attribue à chacun un gestionnaire de carrière. « Il le suit tout au long de son parcours et l'aide, tous les trois ou quatre ans, à gérer sa mobilit頻, explique Florence Le Got, responsable du recrutement du groupe. Un parcours classique de débutant commence par un poste de commercial en contact avec les clients particuliers, pour évoluer ensuite sur un poste de conseiller de clientèle professionnelle, puis vers un poste de directeur d'agence. « Mais tout autre parcours est possible », assure Claire Michiels, responsable de recrutement du groupe Crédit du Nord, qui offre à quiconque change de métier en agence une formation de plusieurs semaines, en alternance avec sa présence sur son nouveau poste. Des passerelles sont ainsi possibles entre réseau et fonctions supports. « Un jeune qui entre chez nous comme conseiller clientèle dans un centre d'affaires entreprises peut évoluer vers un poste de management au sein du réseau, mais aussi devenir un expert de la relation entreprises et s'orienter vers la banque d'affaires », souligne par ailleurs Véronique Leenhardt, responsable du « sourcing » et des relations écoles de HSBC. C. G.

latribune.fr

19 Juin 2009, 1:39

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